Définition d’une stratégie nationale de prévention
La mise en place d’une stratégie nationale, structurée et dynamisée, devrait aboutir à des résultats optimaux dans le cadre de la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées.
7 piliers ont été définis afin de permettre une meilleure synergie des actions. Au premier rang figure la nécessité d’une forte volonté politique interministérielle, incluant la santé, la solidarité, le logement, le sport et l’agriculture. Il est également indispensable de mettre en place un axe stratégique global, commun et transversal, auquel les acteurs peuvent se référer, tant en termes médical, social ou médico-social. Les actions doivent se baser sur des référentiels préétablis. Il est également nécessaire de mieux définir les politiques de ciblage, notamment à travers des partenariats. Les professionnels sociaux et de santé concernés par les projets doivent faire l’objet d’une sensibilisation spécifique. La création de nouvelles formes de prise en charge et d’organisation s’avère également bénéfique au développement. Enfin, les recherches doivent être continues dans le secteur, et le partage des connaissances promu, afin que les programmes puissent être adaptés aux réalités, sur un long terme.
Clarification des pilotages
Si la mise en place des plans de santé publique revient essentiellement à l’État, la réalisation des programmes reste entre les mains des diverses organisations, notamment au niveau local. Le caractère multidimensionnel de la perte d’autonomie des personnes âgées implique pourtant la dispersion des acteurs. Aussi, il est nécessaire de clarifier l’affectation des responsabilités.
Deux options sont alors possibles :
La première consiste à affecter aux départements la coordination de la prévention médico-sociale et sociale, adressée à toutes catégories de personnes âgées, jouissant ou non de l’APA. Les crédits des régimes de retraite (RSI, CNAV, MSA), sont transmis aux départements. Et le pilotage et l’ingénierie sont attribués à la CNSA.
La deuxième option, de son côté, élargit les responsabilités des caisses de retraite dans le cadre d’une prévention médico-sociale et sociale, en regroupant l’ensemble des personnes âgées. Les mutuelles et autres régimes se retrouvent alors dans la possibilité de couvrir l’ensemble des retraités, notamment via les conventions nationales de la CNAV. Les actions des ARS sont combinées avec celles des caisses vieillesse, et rassemblent le social et la santé.
Des avantages, mais également des risques, marquent chacun des scénarios. Il reste néanmoins qu’en termes de mobilisation de fonds, l’affectation du pilotage aux caisses de retraite s’avère la meilleure solution.
La mise en place d’une stratégie nationale, structurée et dynamisée, devrait aboutir à des résultats optimaux dans le cadre de la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées.
7 piliers ont été définis afin de permettre une meilleure synergie des actions. Au premier rang figure la nécessité d’une forte volonté politique interministérielle, incluant la santé, la solidarité, le logement, le sport et l’agriculture. Il est également indispensable de mettre en place un axe stratégique global, commun et transversal, auquel les acteurs peuvent se référer, tant en termes médical, social ou médico-social. Les actions doivent se baser sur des référentiels préétablis. Il est également nécessaire de mieux définir les politiques de ciblage, notamment à travers des partenariats. Les professionnels sociaux et de santé concernés par les projets doivent faire l’objet d’une sensibilisation spécifique. La création de nouvelles formes de prise en charge et d’organisation s’avère également bénéfique au développement. Enfin, les recherches doivent être continues dans le secteur, et le partage des connaissances promu, afin que les programmes puissent être adaptés aux réalités, sur un long terme.
Clarification des pilotages
Si la mise en place des plans de santé publique revient essentiellement à l’État, la réalisation des programmes reste entre les mains des diverses organisations, notamment au niveau local. Le caractère multidimensionnel de la perte d’autonomie des personnes âgées implique pourtant la dispersion des acteurs. Aussi, il est nécessaire de clarifier l’affectation des responsabilités.
Deux options sont alors possibles :
La première consiste à affecter aux départements la coordination de la prévention médico-sociale et sociale, adressée à toutes catégories de personnes âgées, jouissant ou non de l’APA. Les crédits des régimes de retraite (RSI, CNAV, MSA), sont transmis aux départements. Et le pilotage et l’ingénierie sont attribués à la CNSA.
La deuxième option, de son côté, élargit les responsabilités des caisses de retraite dans le cadre d’une prévention médico-sociale et sociale, en regroupant l’ensemble des personnes âgées. Les mutuelles et autres régimes se retrouvent alors dans la possibilité de couvrir l’ensemble des retraités, notamment via les conventions nationales de la CNAV. Les actions des ARS sont combinées avec celles des caisses vieillesse, et rassemblent le social et la santé.
Des avantages, mais également des risques, marquent chacun des scénarios. Il reste néanmoins qu’en termes de mobilisation de fonds, l’affectation du pilotage aux caisses de retraite s’avère la meilleure solution.