La grève des éboueurs devient un bras de fer entre l’Etat et la Ville de Paris. « Gérald Darmanin a donné mardi soir 14 mars instruction au préfet de police de Paris de demander à la mairie de «réquisitionner» des moyens pour évacuer les milliers de tonnes d'ordures jonchant les trottoirs de la capitale, au neuvième jour de grève des éboueurs, a appris l'AFP auprès du ministère de l'Intérieur. Dans l'entourage du ministre de l'Intérieur, on explique sa décision par «les conditions sanitaires» actuelles et un courrier adressé en ce sens par la maire LR du 7e arrondissement, Rachida Dati. Si la mairie «ne donne pas suite à la réquisition, l'État se substituera» pour évacuer les poubelles, a-t-on ajouté dans l'entourage de Gérald Darmanin », explique la dépêche de l’Agence France presse (AFP).
Dans le cadre de leur opposition à la réforme des retraites, les éboueurs parisiens qui voient aussi arriver le recul de leur âge de départ se dessiner, malgré un régime spécial conservé en raison de la pénibilité du métier, ont cessé de ramasser les poubelles pour se faire entendre. Une grève qui n’est pas près de cesser puisqu’ils ont « voté ce mardi la poursuite de leur grève dans la capitale où les déchets s'entassent sur les trottoirs. »
Du côté de la mairie de Paris, dirigée par une majorité socialiste, on s’empresse de montrer le gouvernement comme responsable du mécontentement général, rechignant ainsi à prendre des décisions qui diminueraient l’impact des grèves. « Quelque 7000 tonnes d'ordures non ramassées ont été dénombrées pour l'heure, selon le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, qui déplore une « situation catastrophique créée par le gouvernement », rapporte l’AFP.
Dans le cadre de leur opposition à la réforme des retraites, les éboueurs parisiens qui voient aussi arriver le recul de leur âge de départ se dessiner, malgré un régime spécial conservé en raison de la pénibilité du métier, ont cessé de ramasser les poubelles pour se faire entendre. Une grève qui n’est pas près de cesser puisqu’ils ont « voté ce mardi la poursuite de leur grève dans la capitale où les déchets s'entassent sur les trottoirs. »
Du côté de la mairie de Paris, dirigée par une majorité socialiste, on s’empresse de montrer le gouvernement comme responsable du mécontentement général, rechignant ainsi à prendre des décisions qui diminueraient l’impact des grèves. « Quelque 7000 tonnes d'ordures non ramassées ont été dénombrées pour l'heure, selon le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, qui déplore une « situation catastrophique créée par le gouvernement », rapporte l’AFP.