Ce n’est pas le Sénat qui remettra en cause le projet gouvernemental de réforme des retraites. « Les sénateurs, majoritairement de droite, ont achevé l'examen du texte en commission, mardi 28 février, deux jours avant le coup d'envoi des débats dans l'hémicycle du Sénat. Plusieurs amendements ont été retenus, notamment en faveur des mères de famille et de l'emploi des seniors. Un amendement approuvé, jugé essentiel par la droite, vise à accorder une "surcote" aux mères de famille qui ont une carrière complète. Les sénateurs proposent aussi un CDI nouvelle formule, exonéré de cotisations familiales, pour faciliter l'embauche des seniors au chômage. Ces amendements devront être revotés en séance plénière, comme le veut la règle applicable aux textes budgétaires », résume l’Agence France presse.
Alors qu’à l’Assemblée nationale les oppositions ont malmené le texte et déposé nombre d’amendements, le Sénat, comme cela était anticipé, confirme que la réforme peut passer avec des concessions laissées aux élus de droite. Une stratégie attendue et qui a été explicitée ces derniers jours, comme le rappelle l’agence de presse : « "Je souhaite que le Sénat puisse enrichir" le texte, a déclaré Emmanuel Macron samedi. "On va écouter les propositions du Sénat et on va trouver un chemin ensemble", a abondé Élisabeth Borne lundi. La cheffe du gouvernement s'est aussi dite prête, mardi, à étudier "des bonifications" salariales pour les femmes "avant le troisième enfant". »
Les représentants du parti Les Républicains (LR) entendent jouer la carte de force déterminante jusqu’au bout. Gérard Larcher, président LR du Sénat et Bruno Retailleau, chef du parti de droite au Sénat ont ainsi annoncé qu’ils allaient de nouveau rencontrer la Première ministre. Le rôle déterminant du Sénat annonce un moment fort pour le parti très affaibli par des désaccords internes. Les sénateurs ont jusqu’au 12 mars pour débattre du texte.
Alors qu’à l’Assemblée nationale les oppositions ont malmené le texte et déposé nombre d’amendements, le Sénat, comme cela était anticipé, confirme que la réforme peut passer avec des concessions laissées aux élus de droite. Une stratégie attendue et qui a été explicitée ces derniers jours, comme le rappelle l’agence de presse : « "Je souhaite que le Sénat puisse enrichir" le texte, a déclaré Emmanuel Macron samedi. "On va écouter les propositions du Sénat et on va trouver un chemin ensemble", a abondé Élisabeth Borne lundi. La cheffe du gouvernement s'est aussi dite prête, mardi, à étudier "des bonifications" salariales pour les femmes "avant le troisième enfant". »
Les représentants du parti Les Républicains (LR) entendent jouer la carte de force déterminante jusqu’au bout. Gérard Larcher, président LR du Sénat et Bruno Retailleau, chef du parti de droite au Sénat ont ainsi annoncé qu’ils allaient de nouveau rencontrer la Première ministre. Le rôle déterminant du Sénat annonce un moment fort pour le parti très affaibli par des désaccords internes. Les sénateurs ont jusqu’au 12 mars pour débattre du texte.