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Le gouvernement a rencontré la Commission Européenne pour parler du statut d’espèce strictement protégée pour le loup.
Un communiqué de l’association France Nature Environnement (FNE) explique la démarche du gouvernement français, qui a rencontré à la fin du mois d’août la Commission Européenne, afin d’obtenir le retrait du statut d'espèce strictement protégée pour le loup.
Un communiqué de l’association France Nature Environnement (FNE) explique la démarche du gouvernement français, qui a rencontré à la fin du mois d’août la Commission Européenne, afin d’obtenir le retrait du statut d'espèce strictement protégée pour le loup.
« Des manœuvres stériles »
Le communiqué de France Nature Environnement (FNE) souligne qu’ « une démarche identique sera entreprise auprès du Conseil de l'Europe. » FNE déplore ainsi « ces démarches purement politiciennes qui ne changeront rien sur le terrain. Ces agissements contre le loup sont en effet inutiles, démagogiques, inefficaces et laissent croire aux éleveurs que la situation sur le terrain serait ainsi radicalement changée. »
Partant d’un constat purement juridique, France Nature Environnement rappelle que « le droit permet déjà de déroger à la protection et de tuer des loups en France. L'État utilise cette possibilité depuis plusieurs années maintenant, avec des plafonds annuels sans cesse croissants, et des tirs dorénavant réalisés par des chasseurs. »
Le communiqué ajoute l’inutilité de cette démarche du gouvernement français qui « n'a aucune chance d'aboutir au vu des conditions concrètes de modifications de la Directive Habitats ou de la Convention de Berne. Le sachant très bien, le gouvernement fait semblant d'agir tout en s'exonérant par ailleurs de décisions plus courageuses et plus adaptées à la situation. »
France Nature Environnement rappelle enfin au gouvernement que « dans le cadre de la consultation lancée par la Commission Européenne visant à savoir s'il est nécessaire ou non de revoir la Directive Habitats qui protège la biodiversité dont le loup, une grande majorité des citoyens européens ont estimé que cette réglementation efficace permet de concilier la préservation des habitats, de la faune et de la flore sauvages avec les intérêts économiques, sociaux et culturels. »
L’association conclue son communiqué en rappelant les engagements de François Hollande, qui a annoncé « vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de biodiversité, ceci alors même que projet de loi sur la biodiversité est en cours d'examen. »
Partant d’un constat purement juridique, France Nature Environnement rappelle que « le droit permet déjà de déroger à la protection et de tuer des loups en France. L'État utilise cette possibilité depuis plusieurs années maintenant, avec des plafonds annuels sans cesse croissants, et des tirs dorénavant réalisés par des chasseurs. »
Le communiqué ajoute l’inutilité de cette démarche du gouvernement français qui « n'a aucune chance d'aboutir au vu des conditions concrètes de modifications de la Directive Habitats ou de la Convention de Berne. Le sachant très bien, le gouvernement fait semblant d'agir tout en s'exonérant par ailleurs de décisions plus courageuses et plus adaptées à la situation. »
France Nature Environnement rappelle enfin au gouvernement que « dans le cadre de la consultation lancée par la Commission Européenne visant à savoir s'il est nécessaire ou non de revoir la Directive Habitats qui protège la biodiversité dont le loup, une grande majorité des citoyens européens ont estimé que cette réglementation efficace permet de concilier la préservation des habitats, de la faune et de la flore sauvages avec les intérêts économiques, sociaux et culturels. »
L’association conclue son communiqué en rappelant les engagements de François Hollande, qui a annoncé « vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de biodiversité, ceci alors même que projet de loi sur la biodiversité est en cours d'examen. »