En Italie, le phénomène est plus sérieux qu’en France. Dans le pays où la pêche à la palourde est très répandu, les crabes bleus sont une menace sérieuse pour la filière. « À partir des côtes américaines, les crabes bleus (callinectes sapidus) se sont répandus à travers le monde, vraisemblablement à travers les eaux de ballast des navires (utilisées pour les stabiliser). Depuis plusieurs années, les pêcheurs travaillant de l’Albanie à l’Espagne en passant par la France ont pu constater la présence de cette espèce allogène, qui affecte l’équilibre naturel de la faune autochtone. D’après l’Office français de la biodiversité (OFB), le crabe bleu est omnivore. Il se nourrit de moules, d’huitres et de poissons juvéniles présents dans son environnement, mais aussi dans les filets des pêcheurs qu’il peut habilement couper grâce à ses grandes pinces bleues », explique le site Actu.fr.
En France, le littoral méditerranéen et en particulier les étangs ou lagunes sont particulièrement concernés. « Depuis 2017, les observations de cette espèce se multiplient notamment sur les côtes du golfe du Lion (l’extrême nord-ouest de la Méditerranée occidentale). L’espèce a d’abord colonisé la lagune de Canet-en-Roussillon, dans les Pyrénées-Orientales. C’est là qu’elle est la plus présente, côté français. En 2020, les prises ont dépassé les 10 tonnes, selon l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer. On est passé de quelques individus en 2017, à 10 tonnes pêchées l’année dernière », ajoute l’article.
Sans parasites ou prédateurs, contrairement à son environnement d’origine, le crabe bleu est un véritable danger dans nos écosystèmes. Sauf si l’homme devient un prédateur, raconte Actu.fr : « Pour endiguer la situation, nos voisins italiens ont peut-être trouvé la solution. Des restaurateurs ont décidé d’explorer les utilisations culinaires de ce nouvel ingrédient à la chair savoureuse. C’est le cas de Luca Faraon qui tient un restaurant à Eraclea, une ville côtière à l’est de Venise. « On peut préparer de nombreux plats avec le crabe bleu », se réjouit-il, alors que ses clients dégustent des spaghetti au crabe bleu cuisiné avec de l’ail, des tomates cerise et du persil. En France, nous n’en sommes pas encore là. Mais on pourrait y venir. Guillaume Marchessaux, un biologiste, est en charge de trancher le débat. À travers un questionnaire diffusé en mars 2023, il essaie de savoir si les Français seraient prêts à déguster. Ses données sont en cours d’analyse. »
En France, le littoral méditerranéen et en particulier les étangs ou lagunes sont particulièrement concernés. « Depuis 2017, les observations de cette espèce se multiplient notamment sur les côtes du golfe du Lion (l’extrême nord-ouest de la Méditerranée occidentale). L’espèce a d’abord colonisé la lagune de Canet-en-Roussillon, dans les Pyrénées-Orientales. C’est là qu’elle est la plus présente, côté français. En 2020, les prises ont dépassé les 10 tonnes, selon l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer. On est passé de quelques individus en 2017, à 10 tonnes pêchées l’année dernière », ajoute l’article.
Sans parasites ou prédateurs, contrairement à son environnement d’origine, le crabe bleu est un véritable danger dans nos écosystèmes. Sauf si l’homme devient un prédateur, raconte Actu.fr : « Pour endiguer la situation, nos voisins italiens ont peut-être trouvé la solution. Des restaurateurs ont décidé d’explorer les utilisations culinaires de ce nouvel ingrédient à la chair savoureuse. C’est le cas de Luca Faraon qui tient un restaurant à Eraclea, une ville côtière à l’est de Venise. « On peut préparer de nombreux plats avec le crabe bleu », se réjouit-il, alors que ses clients dégustent des spaghetti au crabe bleu cuisiné avec de l’ail, des tomates cerise et du persil. En France, nous n’en sommes pas encore là. Mais on pourrait y venir. Guillaume Marchessaux, un biologiste, est en charge de trancher le débat. À travers un questionnaire diffusé en mars 2023, il essaie de savoir si les Français seraient prêts à déguster. Ses données sont en cours d’analyse. »