Qui va sérieusement arrêter de manger de la viande le lundi parce que Isabelle Adjani o Juliette Binoche lui demande ? Les 500 personnalités publiques qui ont signé l’appel à ne plus manger de viande le lundi surestiment certainement leur influence. En répétant une initiative qui existe déjà à l’étranger, les célébrités françaises ne vont certainement pas changer la donne. Pour autant, leur notoriété a favorisé une médiatisation importante de leur message : moins consommer de viande c’est agir pour l’environnement.
De leur côté, les éleveurs français n’ont pas envie de sourire. D’après eux, ce genre de campagne est inutile d’autant que les mentalités ont largement évolué ces dernières années vis-à-vis de la consommation de viande. Durant la dernière décennie, la consommation a baissé de 12% notamment pour des raisons de santé et de développement durable.
L’affirmation selon laquelle la production de viande a un effet automatique sur la déforestation contrarie tout particulièrement la filière viande. « La encore la filière répond : il y a viande et viande. Par exemple si l'on prend le bœuf et l'agneau, en France, les animaux vivent pour la plupart dans des pâturages, des étendues d'herbe qui captent le carbone. Certes ils rotent et émettent du méthane, un puissant gaz a effet de serre, mais l'impact est limité. En revanche, si vous achetez du bœuf d'Amérique du sud, là effectivement, il a fallu couper des milliers d'hectares de forêt en Amazonie pour élever les vaches, et les forêts c'est ce qui retient le carbone. L'impact là-bas est catastrophique » rapporte RTL.
Le cas par cas est donc essentiel lorsque l’on parle de consommation responsable. Consommer deux fois par semaine – mais jamais le lundi - du poulet nourri au soja importé depuis l’autre bout du monde est forcément pire qu’une assiette de côtelettes d’agneau élevé en plein air en France chaque semaine pour se consoler de la fin du week-end.
De leur côté, les éleveurs français n’ont pas envie de sourire. D’après eux, ce genre de campagne est inutile d’autant que les mentalités ont largement évolué ces dernières années vis-à-vis de la consommation de viande. Durant la dernière décennie, la consommation a baissé de 12% notamment pour des raisons de santé et de développement durable.
L’affirmation selon laquelle la production de viande a un effet automatique sur la déforestation contrarie tout particulièrement la filière viande. « La encore la filière répond : il y a viande et viande. Par exemple si l'on prend le bœuf et l'agneau, en France, les animaux vivent pour la plupart dans des pâturages, des étendues d'herbe qui captent le carbone. Certes ils rotent et émettent du méthane, un puissant gaz a effet de serre, mais l'impact est limité. En revanche, si vous achetez du bœuf d'Amérique du sud, là effectivement, il a fallu couper des milliers d'hectares de forêt en Amazonie pour élever les vaches, et les forêts c'est ce qui retient le carbone. L'impact là-bas est catastrophique » rapporte RTL.
Le cas par cas est donc essentiel lorsque l’on parle de consommation responsable. Consommer deux fois par semaine – mais jamais le lundi - du poulet nourri au soja importé depuis l’autre bout du monde est forcément pire qu’une assiette de côtelettes d’agneau élevé en plein air en France chaque semaine pour se consoler de la fin du week-end.