Du point de vue des comptes publics, la limitation des arrêts de travail est un enjeu clé. Agir dans ce sens n’est pourtant pas aisé tant la situation médicale est de l’ordre du privé. Le gouvernement propose cependant une piste intéressante qui mérite d’être débattue. D’après RTL , le Premier ministre Edouard Philippe a demandé une étude sur l’utilisation du télétravail pour limiter les arrêts. « Cette piste pourrait faire partie des propositions à venir dans les prochains mois et a été évoquée lors d'un groupe de concertation réuni au cours de la journée d'hier, mardi 13 novembre. Alors en quoi consisterait cette piste du télétravail ? En pratique, si vous êtes secrétaire et vous vous cassez la cheville, prendre le métro ou votre voiture est certes très compliqué, vous avez aussi sans doute besoin d'être au calme, mais cela ne vous empêche pas de travailler de chez vous, sur un ordinateur. C'est en tous cas, une piste possible pour le gouvernement, parmi d'autres et soumise à discussion » avance la radio.
Le gouvernement plancherait aussi sur des projets d’arrêts de travail numériques ou de mi-temps thérapeutique dès le début de l’arrêt qui n’est pas possible aujourd’hui. « Dans le viseur de la mission commandée par le Premier ministre, bien sûr les arrêts de travail courts, de quelques jours, mais aussi et surtout les arrêts longs, de plus de six mois. Selon les documents que nous nous sommes procurés, ces arrêts de plus de six mois ont beau être très peu nombreux, à peine 7% des arrêts de travail, ils coûtent près de la moitié des dépenses de l'Assurance maladie (44% du coût des arrêts pour l'Assurance maladie) » ajoute l’article de RTL. Et d’ajouter que « Le télétravail, à organiser en concertation avec le salarié, l'entreprise et le médecin traitant pourrait ainsi permettre le combo gagnant : des économies pour la Sécurité sociale, une meilleure organisation pour l'entreprise, et permettre au salarié de rester en contact avec son travail. » Certaines questions se posent tout de même notamment celle d’une pression excessive du travail, l’éventuel cadre d’application devra donc être analysé avec attention.
Le gouvernement plancherait aussi sur des projets d’arrêts de travail numériques ou de mi-temps thérapeutique dès le début de l’arrêt qui n’est pas possible aujourd’hui. « Dans le viseur de la mission commandée par le Premier ministre, bien sûr les arrêts de travail courts, de quelques jours, mais aussi et surtout les arrêts longs, de plus de six mois. Selon les documents que nous nous sommes procurés, ces arrêts de plus de six mois ont beau être très peu nombreux, à peine 7% des arrêts de travail, ils coûtent près de la moitié des dépenses de l'Assurance maladie (44% du coût des arrêts pour l'Assurance maladie) » ajoute l’article de RTL. Et d’ajouter que « Le télétravail, à organiser en concertation avec le salarié, l'entreprise et le médecin traitant pourrait ainsi permettre le combo gagnant : des économies pour la Sécurité sociale, une meilleure organisation pour l'entreprise, et permettre au salarié de rester en contact avec son travail. » Certaines questions se posent tout de même notamment celle d’une pression excessive du travail, l’éventuel cadre d’application devra donc être analysé avec attention.