Vendredi 16 mai, soit neuf jours après l’attribution des projets éoliens offshores au consortium de GDF Suez, la victoire est remise en question par une société concurrente. « WPD Offshore France, membre du consortium perdant mené par EDF Energies Nouvelles, conteste l'attribution des deux parcs éoliens » rapporte Actu-environnement.com. L’entreprise a en effet déposé un référé contractuel pour avoir une explication sur le choix du gouvernement.
Le site spécialisé cite la société allemande qui « sans remettre en cause l'attribution de la totalité de l'appel d'offres, WPD s'interroge sur les conditions d'attribution du lot n° 2 des îles d'Yeu et de Noirmoutier et conteste la fiabilité technique et économique du consortium concurrent. »
Le site spécialisé cite la société allemande qui « sans remettre en cause l'attribution de la totalité de l'appel d'offres, WPD s'interroge sur les conditions d'attribution du lot n° 2 des îles d'Yeu et de Noirmoutier et conteste la fiabilité technique et économique du consortium concurrent. »
« Fragilité d’évaluation »
Dans un communiqué, WPD Offshore France explique vouloir vérifier que « que l'analyse des dossiers a bien été strictement appréciée au vu des critères du cahier des charges ». Toujours d’après Actu-environnement, la société estime que « neuf des 16 critères de l'appel d'offres feraient l'objet "de fragilités importantes [d]'évaluation. »
Parmi ces critères, « l'entreprise cite en particulier le choix des fondations d'éoliennes, un élément "déterminant dans l'élaboration d'un projet éolien en mer, non seulement pour son coût puisqu'il représente 30% de l'investissement, mais également pour son impact environnemental et la durée de chantier », continue le site. Par ailleurs, le communiqué affirme que certaines caractéristiques techniques du projet lauréat ne sont pas adaptées ce qui « entraîne une sous-évaluation très significative du coût global du projet, ce qui fausse donc la notation de plusieurs critères de l'appel d'offres. »
La position de WPD fait figure de trouble-fête pour la ministre de l’Ecologie et de l’énergie, Ségolène Royal. Cette dernière avait en effet salué l’efficacité de la filière grâce à une « compétition saine ».
Parmi ces critères, « l'entreprise cite en particulier le choix des fondations d'éoliennes, un élément "déterminant dans l'élaboration d'un projet éolien en mer, non seulement pour son coût puisqu'il représente 30% de l'investissement, mais également pour son impact environnemental et la durée de chantier », continue le site. Par ailleurs, le communiqué affirme que certaines caractéristiques techniques du projet lauréat ne sont pas adaptées ce qui « entraîne une sous-évaluation très significative du coût global du projet, ce qui fausse donc la notation de plusieurs critères de l'appel d'offres. »
La position de WPD fait figure de trouble-fête pour la ministre de l’Ecologie et de l’énergie, Ségolène Royal. Cette dernière avait en effet salué l’efficacité de la filière grâce à une « compétition saine ».