Dans un article au titre évocateur « Peut-on encore parler d’écologie sans en venir aux mains ? » le quotidien 20 Minutes, revient sur les différents conflits qui opposent des militants pro environnement à des projets. Avec en toile de fond le drame de la mort de Rémi Fraisse flors de la contestation du barrage de Sivens, le quotidien gratuit n’est pas le seul à s’interroger sur un phénomène qui se généralise. Qu’il s’agisse du barrage, du gaz de schiste, des lignes TGC ou d’un aéroport, les « fronts » écologistes se multiplient. A y regarder de plus près, on s’étonne presque qu’il n’y ait pas eu de drame plus tôt sur l’une de ces zones de contestations.
Impasse politique
« Anarchistes, «alter», anticapitalistes se mêlent aux écologistes traditionnels et deviennent des «zadistes» occasionnels ou permanents qui cherchent un mode de vie alternatif en s’ancrant dans la contestation du système » explique 20 Minutes.
Dans les colonnes de Slate.fr, Fabien Escalona, enseignant à Sciences Po Grenoble explique que « En somme, si la nature est un champ de bataille, l’écologie politique l’est aussi, impliquant des Verts en quête d’une stratégie dans un environnement institutionnel peu favorable, des acteurs politiques concurrents tentant de faire fond sur ce nouveau paradigme, et des acteurs de terrain mobilisés contre les conséquences d’une société capitaliste contestée dans ses ressorts les plus fondamentaux. »
Au final, c’est assez logiquement que les différents éditorialistes et militants font le lien entre la radicalisation des mouvements au fur et à mesure que les autorités et les partis politiques échouent à proposer des solutions ou actions efficaces.
«Ceux qui luttent honnêtement finissent par être démunis, explique à 20 Minutes Hervé Kempf. Ils font face à la volonté de pousser des projets dont des experts ont démontré l’inutilité ou qui vont à l’encontre des discours de préservation de la nature. La violence vient du mépris des pouvoirs publics et de leur refus du débat.»
Dans les colonnes de Slate.fr, Fabien Escalona, enseignant à Sciences Po Grenoble explique que « En somme, si la nature est un champ de bataille, l’écologie politique l’est aussi, impliquant des Verts en quête d’une stratégie dans un environnement institutionnel peu favorable, des acteurs politiques concurrents tentant de faire fond sur ce nouveau paradigme, et des acteurs de terrain mobilisés contre les conséquences d’une société capitaliste contestée dans ses ressorts les plus fondamentaux. »
Au final, c’est assez logiquement que les différents éditorialistes et militants font le lien entre la radicalisation des mouvements au fur et à mesure que les autorités et les partis politiques échouent à proposer des solutions ou actions efficaces.
«Ceux qui luttent honnêtement finissent par être démunis, explique à 20 Minutes Hervé Kempf. Ils font face à la volonté de pousser des projets dont des experts ont démontré l’inutilité ou qui vont à l’encontre des discours de préservation de la nature. La violence vient du mépris des pouvoirs publics et de leur refus du débat.»