200 000 emplois et des non délocalisables pourraient être créés en luttant contre l’obsolescence programmée et en favorisant la réparation. C’est ce qu’estime un rapport du Parlement européen signé par un eurodéputé Europe Ecologie Les Verts, Pascal Durand. L’élu a présenté son texte, « Une durée de vie plus longue des produits : avantages pour les consommateurs et les entreprises » lundi à la chambre européenne.
Les chiffres avancés sont impressionnants : « dans le secteur de la réutilisation et de la réparation, le potentiel de création d'emplois est estimé à 296 emplois pour l'équivalent de 10.000 tonnes de biens usés. Sachant qu'un tiers des biens collectés dans les centres de recyclage des déchets pourraient être réutilisables, c'est plus de 200.000 emplois locaux qui pourraient être créés si seulement 1% des déchets municipaux en Europe était préparés pour la réutilisation ou le réemploi. »
Logiquement, le député montre que plutôt que de tout de suite chercher à recycler les déchets ou les produits de consommation, il est nécessaire de réfléchir à des possibilités pour les réemployer. « Des études récentes montrent que si les entreprises européennes privilégiaient le réemploi de leurs ordinateurs plutôt que leur recyclage, l'Europe pourrait créer 10.500 emplois non délocalisables tout en économisant chaque année l'émission de près de 6 millions de tonnes de gaz à effet de serre et 44 millions de m3 d'eau, sans compter les matières premières » explique le rapport.
Mais pour que ces chiffres aient une certaine réalité, encore faut-il que les fabricants y mettent du leur. En produisant des objets qui sont faits pour ne pas fonctionner trop longtemps ils empêchent de mettre en place une économie de la réparation et de la récup. « Dans la foulée de la remise de ce rapport, le Parlement européen a demandé mardi à la Commission de légiférer contre l'obsolescence programmée, mais aussi de promouvoir la réparabilité et la longévité des produits. Pour l'heure, aucun projet législatif européen n'est sur les rails, mais le Parlement a fait usage de son droit d'initiative pour réclamer à la Commission qu'elle s'y attelle » annonce Le Figaro .
Les chiffres avancés sont impressionnants : « dans le secteur de la réutilisation et de la réparation, le potentiel de création d'emplois est estimé à 296 emplois pour l'équivalent de 10.000 tonnes de biens usés. Sachant qu'un tiers des biens collectés dans les centres de recyclage des déchets pourraient être réutilisables, c'est plus de 200.000 emplois locaux qui pourraient être créés si seulement 1% des déchets municipaux en Europe était préparés pour la réutilisation ou le réemploi. »
Logiquement, le député montre que plutôt que de tout de suite chercher à recycler les déchets ou les produits de consommation, il est nécessaire de réfléchir à des possibilités pour les réemployer. « Des études récentes montrent que si les entreprises européennes privilégiaient le réemploi de leurs ordinateurs plutôt que leur recyclage, l'Europe pourrait créer 10.500 emplois non délocalisables tout en économisant chaque année l'émission de près de 6 millions de tonnes de gaz à effet de serre et 44 millions de m3 d'eau, sans compter les matières premières » explique le rapport.
Mais pour que ces chiffres aient une certaine réalité, encore faut-il que les fabricants y mettent du leur. En produisant des objets qui sont faits pour ne pas fonctionner trop longtemps ils empêchent de mettre en place une économie de la réparation et de la récup. « Dans la foulée de la remise de ce rapport, le Parlement européen a demandé mardi à la Commission de légiférer contre l'obsolescence programmée, mais aussi de promouvoir la réparabilité et la longévité des produits. Pour l'heure, aucun projet législatif européen n'est sur les rails, mais le Parlement a fait usage de son droit d'initiative pour réclamer à la Commission qu'elle s'y attelle » annonce Le Figaro .