La campagne "Momarsat" a lieu du 10 juin au 4 juillet, sur le navire océanographique nommé "Pourquoi pas ?", avec à son bord le sous-marin habité Nautile. L'objectif principal de cette campagne annuelle est d'assurer la maintenance de l'observatoire EMSO-Açores installé depuis 2010 sur la dorsale médio-Atlantique, sur le champ volcanique Lucky Strike.
Dans un communiqué, l'IFREMER explique que "ce champ à 1700 m de fond est parsemé d'une vingtaine de sources hydrothermales actives", et qu'il est "surveillé en continu par une multitude de capteurs qui suivent l'activité volcanique et observent les animaux des grands fonds."
Cette zone hydrothermale abrite de grandes cheminées de sulfure atteignant plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Leur formation est due à la précipitation de minéraux issus des fluides hydrothermaux de haute température. Des oasis de vie se développent dans ces écosystèmes uniques. Ainsi microorganismes, moules, crevettes profitent de l'abondance de nourriture produite grâce à l'énergie chimique locale. D'autres sites sont inactifs : comme pour un volcan, ils s'éteignent et se fossilisent avec le temps, ne restent alors que des monts riches en minéraux.
Depuis le 10 juin, les opérations menées au cours de la campagne Momarsat pourront être suivies jour après jour sur la page Facebook Momarsat. Au programme: récupération de l'observatoire et de ses capteurs, échantillonnage de fluides, de roches et d'animaux, cartographie de la zone à l'aide des caméras du Nautile, avant le redéploiement des capteurs jusqu'à l'année prochaine...
Dans un communiqué, l'IFREMER explique que "ce champ à 1700 m de fond est parsemé d'une vingtaine de sources hydrothermales actives", et qu'il est "surveillé en continu par une multitude de capteurs qui suivent l'activité volcanique et observent les animaux des grands fonds."
Cette zone hydrothermale abrite de grandes cheminées de sulfure atteignant plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Leur formation est due à la précipitation de minéraux issus des fluides hydrothermaux de haute température. Des oasis de vie se développent dans ces écosystèmes uniques. Ainsi microorganismes, moules, crevettes profitent de l'abondance de nourriture produite grâce à l'énergie chimique locale. D'autres sites sont inactifs : comme pour un volcan, ils s'éteignent et se fossilisent avec le temps, ne restent alors que des monts riches en minéraux.
Depuis le 10 juin, les opérations menées au cours de la campagne Momarsat pourront être suivies jour après jour sur la page Facebook Momarsat. Au programme: récupération de l'observatoire et de ses capteurs, échantillonnage de fluides, de roches et d'animaux, cartographie de la zone à l'aide des caméras du Nautile, avant le redéploiement des capteurs jusqu'à l'année prochaine...