Des rattrapages de facture aux montants records et inattendus sont à l’origine du tirage d’oreille du gouvernement. « Le fournisseur italien d'électricité Eni et l'énergéticien français Engie ont été convoqués mercredi 23 août par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, a appris France Inter auprès du cabinet de la ministre. Depuis plusieurs semaines, des milliers de clients des fournisseurs alternatifs dénoncent une hausse de leurs factures d'électricité, affichant pour certains des montants à quatre voire cinq chiffres. Un groupe Facebook s'est même constitué, dans lequel les clients choqués par ces montants demandés expriment leur colère », rapporte France Info.
Les deux sociétés contestent tout abus et affirment que c’est le contexte particulier du secteur de l’énergie qui a causé ces hausses et qu’elles sont légitimes. « Face à ces accusations, les deux fournisseurs d'électricité protestent de bonne foi. Il s'agit selon eux d'un rattrapage pour des clients qui ont souscrit à des offres de marché et ne bénéficient pas du bouclier tarifaire ni des tarifs réglementés de l'électricité qui protègent de la flambée des prix justement », ajoute l’article de la chaine d’infos.
Un argument qui ne suffit pas à convaincre le gouvernement ou les associations de défense des consommateurs. Ce deux derniers arguent notamment du fait que des factures très importantes de régularisations sans alerte et avec des délais courts pour le paiement peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour ménages ou entreprises.
Une objection que l’entreprise italienne a pris en compte : « À l'issue de la réunion de mercredi, le fournisseur Eni reconnaît des erreurs d'envois d'échéanciers de facture à certains de ses clients lors du renouvellement de leur contrat au second semestre 2022. L'entreprise italienne s'engage ainsi à corriger le tir. La ministre de la Transition énergétique a par ailleurs demandé à Engie de traiter au cas par cas les régularisations les plus importantes de ses clients », conclue France Info.
Les deux sociétés contestent tout abus et affirment que c’est le contexte particulier du secteur de l’énergie qui a causé ces hausses et qu’elles sont légitimes. « Face à ces accusations, les deux fournisseurs d'électricité protestent de bonne foi. Il s'agit selon eux d'un rattrapage pour des clients qui ont souscrit à des offres de marché et ne bénéficient pas du bouclier tarifaire ni des tarifs réglementés de l'électricité qui protègent de la flambée des prix justement », ajoute l’article de la chaine d’infos.
Un argument qui ne suffit pas à convaincre le gouvernement ou les associations de défense des consommateurs. Ce deux derniers arguent notamment du fait que des factures très importantes de régularisations sans alerte et avec des délais courts pour le paiement peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour ménages ou entreprises.
Une objection que l’entreprise italienne a pris en compte : « À l'issue de la réunion de mercredi, le fournisseur Eni reconnaît des erreurs d'envois d'échéanciers de facture à certains de ses clients lors du renouvellement de leur contrat au second semestre 2022. L'entreprise italienne s'engage ainsi à corriger le tir. La ministre de la Transition énergétique a par ailleurs demandé à Engie de traiter au cas par cas les régularisations les plus importantes de ses clients », conclue France Info.