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Pas d’augmentation mais une prime, voilà l’annonce du ministre de l’Education Gabriel Attal. Il s’agit d’une «prime exceptionnelle de pouvoir d'achat» qui doit concerner 500 000 enseignants et 230 autres personnels. « Quelque 730.000 agents de l'Éducation nationale toucheront en même temps que leur salaire d'octobre une «prime exceptionnelle de pouvoir d'achat», de 380 euros pour les enseignants et 500 euros pour d'autres agents, a annoncé ce jeudi 28 septembre Gabriel Attal. «On versera en octobre, sur la paye du mois d'octobre, une prime exceptionnelle de pouvoir d'achat à 730.000 agents du ministère, c'est plus d'un sur deux», a affirmé le ministre sur le plateau du JT de TF1. Dans le détail, «500.000 enseignants (...) auront en moyenne 380 euros» et «230.000 autres personnels», notamment les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), percevront en moyenne 500 euros, a-t-il précisé », selon les propos rapportés par l’AFP.
Concernant les revalorisations salariales, le ministre a assuré que pour la rentrée 2023, les enseignants gagnaient entre 125 et 250 euros de plus que pour celle de 2022. La prime est donc présentée comme un coup de pouce pour les salaires les plus bas : « Pour en bénéficier, il faut avoir perçu moins de 39.000 euros bruts entre juillet 2022 et juin 2023, soit moins de 2.600 euros net par mois (hors heures supplémentaires), a-t-on précisé au cabinet du ministre. Interrogée par l'AFP, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré (collèges et lycées), a souligné «qu'il s'agit d'une prime ponctuelle, alors que nous demandons une revalorisation conséquente pour tout le monde».
«Le dossier salaires ne peut pas être clos par une prime», a-t-elle prévenu. Face à la forte inflation, qui a renoué depuis 2022 avec des niveaux inédits depuis les années 1980, le gouvernement a annoncé avant l'été qu'une prime exceptionnelle de 300 à 800 euros brut serait versée aux agents publics gagnant moins de 3.250 euros bruts par mois. »
Concernant les revalorisations salariales, le ministre a assuré que pour la rentrée 2023, les enseignants gagnaient entre 125 et 250 euros de plus que pour celle de 2022. La prime est donc présentée comme un coup de pouce pour les salaires les plus bas : « Pour en bénéficier, il faut avoir perçu moins de 39.000 euros bruts entre juillet 2022 et juin 2023, soit moins de 2.600 euros net par mois (hors heures supplémentaires), a-t-on précisé au cabinet du ministre. Interrogée par l'AFP, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré (collèges et lycées), a souligné «qu'il s'agit d'une prime ponctuelle, alors que nous demandons une revalorisation conséquente pour tout le monde».
«Le dossier salaires ne peut pas être clos par une prime», a-t-elle prévenu. Face à la forte inflation, qui a renoué depuis 2022 avec des niveaux inédits depuis les années 1980, le gouvernement a annoncé avant l'été qu'une prime exceptionnelle de 300 à 800 euros brut serait versée aux agents publics gagnant moins de 3.250 euros bruts par mois. »