Dans un communiqué, l'Association des Régions de France explique qu'en dépit de toutes les difficultés rencontrées, le creusement et l'installation, à 316 mètres sous terre, de l'usine de Takamaka, ont été menés à bien en un peu moins de quatre années et ont mobilisé de quelques 1 500 personnes. Les deux groupes électrogènes de Takamaka sont entrés en service le 23 janvier 1968 pour le premier, et le 12 mars de la même année pour le second. Le site de Takamaka compte 2 centrales, Takamaka I (1968) et II (1989), ainsi que 2 barrages, Gingembre et Hirondelles, à Bébour. Les 2 groupes composés de turbines de type « Francis » produisaient à l'époque 78 millions de Kw/H. Soit 85 % de la production de l'île.
Pour alimenter Takamaka I, le barrage Gingembre, 10m de hauteur et un lac de retenue de 25 000 m3, a été construit en amont de 5 cascades, sur la Rivière des Marsouins, elle-même alimentée par la source du Bras-Cabot déviée grâce à un tunnel de 865 m de long.
L'eau du barrage est acheminée à la centrale - bâtie à 316m sous terre - par une galerie d'amenée en forme de fer à cheval, de 1 240 m de long et 2m de haut. L'eau est alors précipitée vers les turbines via un puits de chute vertical (270 m). Après quoi, elle retourne à la rivière par une galerie de fuite de 400m de long.
Aujourd'hui, la centrale qui comprend Takamaka I et II, produit un quart des 20% qui font de l'hydroélectrique, la première des énergies renouvelables. La puissance installée de 43,4 MW correspond à la consommation de 35 000 foyers (soit près de 16 000 foyers pour Takamaka I). Elle constitue désormais un moyen de production « de pointe » (pics de consommation) et permet la gestion de l'intermittence des autres énergies renouvelables.
Pour alimenter Takamaka I, le barrage Gingembre, 10m de hauteur et un lac de retenue de 25 000 m3, a été construit en amont de 5 cascades, sur la Rivière des Marsouins, elle-même alimentée par la source du Bras-Cabot déviée grâce à un tunnel de 865 m de long.
L'eau du barrage est acheminée à la centrale - bâtie à 316m sous terre - par une galerie d'amenée en forme de fer à cheval, de 1 240 m de long et 2m de haut. L'eau est alors précipitée vers les turbines via un puits de chute vertical (270 m). Après quoi, elle retourne à la rivière par une galerie de fuite de 400m de long.
Aujourd'hui, la centrale qui comprend Takamaka I et II, produit un quart des 20% qui font de l'hydroélectrique, la première des énergies renouvelables. La puissance installée de 43,4 MW correspond à la consommation de 35 000 foyers (soit près de 16 000 foyers pour Takamaka I). Elle constitue désormais un moyen de production « de pointe » (pics de consommation) et permet la gestion de l'intermittence des autres énergies renouvelables.