Le 1er juillet, l’agence Affectio Mutandi, spécialisée dans les enjeux RSE et de réputation, publie les résultats d’un sondage réalisé par OpinionWay. D’après cette enquête d’opinion, « 67% des personnes interrogées ignorent que les entreprises françaises peuvent être condamnées au titre d’engagements volontaires allant au-delà des obligations légales en matière de RSE, et qui peuvent pourtant, comme le démontre la prolifération des actions en justice, mettre en cause leur responsabilité sociale (Samsung, Schneider, Google).»
Par ailleurs, « seul un Français sur quatre serait favorable à la judiciarisation de ces enjeux et 90% réclament une réciprocité des exigences et contraintes éthiques pour les entreprises non européennes commercialisant dans l’Union » explique l’agence sur son site internet.
Par ailleurs, « seul un Français sur quatre serait favorable à la judiciarisation de ces enjeux et 90% réclament une réciprocité des exigences et contraintes éthiques pour les entreprises non européennes commercialisant dans l’Union » explique l’agence sur son site internet.
Incitations VS obligations
Seulement un tiers des personnes interrogées disent être au fait des dispositions coercitives dans le domaine de la RSE. Mais d’après les conclusions de Affectio Mutandi, les sondés ne se désintéressent pas à ces questions puisque « la moitié des Français (51%) préconise d’encourager les entreprises par des mécanismes d’incitation et de valorisation de leurs engagements volontaires, plutôt que d’imposer de nouvelles exigences et sanctions juridiques, notamment à l’international. » Les réponses varient selon les catégories d’âges et le niveau d’éducation. Les 18-24 ans, les plus diplômés et les indépendants sont ceux qui se prononcent le plus en faveur de mesures incitatives.
Quant à la judiciarisation de ces problématiques, elle serait soutenue par 27% des personnes interrogées. L’agence en conclue que « pour trois-quarts des Français, la Proposition de Loi « relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre » enregistrée à l’Assemblée Nationale le 6 novembre 2013 ne constituerait pas la meilleure solution pour renforcer les engagements des entreprises en matière de RSE. »
Enfin, le point sur lequel les sondés se sont montrés le plus massivement d’accord concerne la réciprocité des obligations pour les entreprises extra européenne. 90% des sondés estiment qu’il faudrait agir pour une concurrence plus juste avec les groupes issus de pays aux normes plus laxistes.
Quant à la judiciarisation de ces problématiques, elle serait soutenue par 27% des personnes interrogées. L’agence en conclue que « pour trois-quarts des Français, la Proposition de Loi « relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre » enregistrée à l’Assemblée Nationale le 6 novembre 2013 ne constituerait pas la meilleure solution pour renforcer les engagements des entreprises en matière de RSE. »
Enfin, le point sur lequel les sondés se sont montrés le plus massivement d’accord concerne la réciprocité des obligations pour les entreprises extra européenne. 90% des sondés estiment qu’il faudrait agir pour une concurrence plus juste avec les groupes issus de pays aux normes plus laxistes.