… Et faire changer les regards à son endroit
La formation par l’apprentissage doit évoluer pour mieux servir les objectifs de formation qui sont les siens. Il faut la rendre plus efficace pour changer la façon dont les étudiants, mais aussi les formateurs, la perçoivent. Il en va de l’intérêt des élèves pour ces formations et le discours des professeurs qui peuvent les leur présenter. Il en va de l’implication des apprentis dans leur cursus, mais aussi des tuteurs professionnels dans la démarche de formation.
Face au défi que la formation professionnelle doit encore relever, on ne peut donc qu’espérer que les réformes engagées par le gouvernement avec la loi sur la formation professionnelle ne s’arrêteront pas là. Dans l’hypothèse où le statu quo perdurerait, il y a en effet fort à parier que la formation par l’apprentissage finisse tout simplement atteindre un niveau plancher tel qu’il nous conduirait à la pénurie de savoir-faire. L’objectif fixé par l’État des 500 000 apprentis à l’horizon 2016/2017 ne sera en toute vraisemblance pas tenu, alors qu’il est déjà très bas. Ce seul constat est en soi déjà un aveu.
Jacques Loubet est professeur de français. À la retraite depuis 2006, il a enseigné pendant 35 ans au sein d’un centre de formation des apprentis géré par la chambre des métiers de l’Aude. Sa passion pour l’enseignement et la transmission de savoirs l’a amené à dispenser des cours au sein de tout type de formation diplômante par l’apprentissage. Fidèle à son intérêt pour les enjeux de l’éducation et de l’apprentissage, il a également rédigé un livre sur le sujet, intitulé Prof en CFAI – Mémoire d’un marginal de l’Education Nationale et paru en 2011.
Face au défi que la formation professionnelle doit encore relever, on ne peut donc qu’espérer que les réformes engagées par le gouvernement avec la loi sur la formation professionnelle ne s’arrêteront pas là. Dans l’hypothèse où le statu quo perdurerait, il y a en effet fort à parier que la formation par l’apprentissage finisse tout simplement atteindre un niveau plancher tel qu’il nous conduirait à la pénurie de savoir-faire. L’objectif fixé par l’État des 500 000 apprentis à l’horizon 2016/2017 ne sera en toute vraisemblance pas tenu, alors qu’il est déjà très bas. Ce seul constat est en soi déjà un aveu.
Jacques Loubet est professeur de français. À la retraite depuis 2006, il a enseigné pendant 35 ans au sein d’un centre de formation des apprentis géré par la chambre des métiers de l’Aude. Sa passion pour l’enseignement et la transmission de savoirs l’a amené à dispenser des cours au sein de tout type de formation diplômante par l’apprentissage. Fidèle à son intérêt pour les enjeux de l’éducation et de l’apprentissage, il a également rédigé un livre sur le sujet, intitulé Prof en CFAI – Mémoire d’un marginal de l’Education Nationale et paru en 2011.
A propos de l'auteur
Jacques Loubet est professeur de français. À la retraite depuis 2006, il a enseigné pendant 35 ans au sein d’un centre de formation des apprentis géré par la chambre des métiers de l’Aude. Sa passion pour l’enseignement et la transmission de savoirs l’a amené à dispenser des cours au sein de tout type de formation diplômante par l’apprentissage. Fidèle à son intérêt pour les enjeux de l’éducation et de l’apprentissage, il a également rédigé un livre sur le sujet, intitulé Prof en CFAI – Mémoire d’un marginal de l’Education Nationale et paru en 2011.