L’UE compte sur l’hydrogène pour rejeter moins de CO2. « A défaut de pouvoir chiffrer précisément ses ambitions faute d'une vision claire sur le prochain budget européen, la Commission européenne a présenté mercredi ses plans pour cette source d'énergie prometteuse. Bruxelles cherche en effet à envoyer un signal aux industriels : pour atteindre l'objectif de neutralité carbone fixé pour 2050, l'Europe n'échappera pas à un investissement massif dans le plus léger des atomes » nous apprennent Les Echos
L’objectif est de voir l’hydrogène représenter entre 12% et 14% d’ici 2050. Six Gigawatts pour 2025, 40 Gigawatts pour 2030. Des ambitions qui ont un coût. Un investissement compris entre 180 et 470 milliards d’euros dans les trente prochaines années. L’intérêt de l’hydrogène est qu’il permet, lorsqu’il est produit dans de bonnes conditions, d’éviter les émissions de CO2 et de favoriser le stockage d’énergie, enjeu clé pour le développement des renouvelables.
Thierry Breton, commissaire européen au commerce intérieur, a annoncé qu’une « alliance de l’hydrogène » a été créée. Le projet s’inscrit dans la stratégie de réindustrialisation de l’UE et d’accélération de la lutte contre le réchauffement climatique. « Si 14 Etats-membres ont déjà inclus, dans leurs propres plans de relance, une stratégie pour l'hydrogène, le but est désormais de créer un effet de levier pour le secteur privé : en alliant financements nationaux et européens - notamment via le futur plan de relance européen -, les investisseurs trouveraient là une incitation à miser sur cette énergie du futur. Bruxelles doit préciser rapidement les règles qui s'appliqueront aux financements publics » ajoute le quotidien économique.
Si le projet se concrétise, il confirmera la tendance de l’UE à revoir plus raisonnablement sa philosophie sur les aides d’État. A l’image de l’alliance des batteries, Bruxelles cherche à démontrer son utilité dans la création de grands acteurs ou de grandes dynamiques dans le domaine stratégique de l’énergie.
L’objectif est de voir l’hydrogène représenter entre 12% et 14% d’ici 2050. Six Gigawatts pour 2025, 40 Gigawatts pour 2030. Des ambitions qui ont un coût. Un investissement compris entre 180 et 470 milliards d’euros dans les trente prochaines années. L’intérêt de l’hydrogène est qu’il permet, lorsqu’il est produit dans de bonnes conditions, d’éviter les émissions de CO2 et de favoriser le stockage d’énergie, enjeu clé pour le développement des renouvelables.
Thierry Breton, commissaire européen au commerce intérieur, a annoncé qu’une « alliance de l’hydrogène » a été créée. Le projet s’inscrit dans la stratégie de réindustrialisation de l’UE et d’accélération de la lutte contre le réchauffement climatique. « Si 14 Etats-membres ont déjà inclus, dans leurs propres plans de relance, une stratégie pour l'hydrogène, le but est désormais de créer un effet de levier pour le secteur privé : en alliant financements nationaux et européens - notamment via le futur plan de relance européen -, les investisseurs trouveraient là une incitation à miser sur cette énergie du futur. Bruxelles doit préciser rapidement les règles qui s'appliqueront aux financements publics » ajoute le quotidien économique.
Si le projet se concrétise, il confirmera la tendance de l’UE à revoir plus raisonnablement sa philosophie sur les aides d’État. A l’image de l’alliance des batteries, Bruxelles cherche à démontrer son utilité dans la création de grands acteurs ou de grandes dynamiques dans le domaine stratégique de l’énergie.