Greenpeace a plus d’une corde à son arc pour s’opposer à EDF. En réaction à la recapitalisation du groupe public par l’Etat en mars dernier, l’association a déposé une plainte devant la Commission européenne contre la France. Dans son communiqué, Greenpeace, explique que l’action « vise à dénoncer l’incompatibilité des augmentations de capital d’EDF avec les règles européennes relatives à la concurrence. »
A l’origine du courroux de l’ONG, le gros coup de pouce financier de l’Etat de mars dernier. EDF a en effet réussi une augmentation de son capital de quatre milliards d’euros en grande partie grâce aux trois milliards de l’Etat français qui est actionnaire à 83,1% du groupe. Par la même occasion, l’Etat s’est engagé à ne pas percevoir de dividendes en numéraires pour les années 2015, 2016 et 2017. Pour Greenpeace c’est une aide supplémentaire chiffrée à 3,8 milliards d’euros.
« Fortement endetté, EDF avait décidé, en avril 2016, d’en appeler au marché pour pouvoir faire face à l’effet conjugué de la faiblesse des prix de gros de l’électricité et aux importants investissements à venir, comme la maintenance lourde du parc nucléaire français (appelée « grand carénage »), le rachat de la division réacteurs d’Areva ou le projet de construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point, en Angleterre. Le groupe a assuré, en mars, que sa recapitalisation servirait « principalement » à financer ses opérations de développement sur la période 2017-2020 et à renforcer sa structure financière » contextualise le journal Le Monde .
Greenpeace reproche surtout à l’Etat d’avoir accordé ce coup de pouce stratégique sans demander des contreparties stratégiques au groupe. En attaquant à Bruxelles la décision sur le volet de trucage de concurrence, l’ONG utilise une cartouche originale, elle qui milite régulièrement pour que les filières vertes soient avantagées.
A l’origine du courroux de l’ONG, le gros coup de pouce financier de l’Etat de mars dernier. EDF a en effet réussi une augmentation de son capital de quatre milliards d’euros en grande partie grâce aux trois milliards de l’Etat français qui est actionnaire à 83,1% du groupe. Par la même occasion, l’Etat s’est engagé à ne pas percevoir de dividendes en numéraires pour les années 2015, 2016 et 2017. Pour Greenpeace c’est une aide supplémentaire chiffrée à 3,8 milliards d’euros.
« Fortement endetté, EDF avait décidé, en avril 2016, d’en appeler au marché pour pouvoir faire face à l’effet conjugué de la faiblesse des prix de gros de l’électricité et aux importants investissements à venir, comme la maintenance lourde du parc nucléaire français (appelée « grand carénage »), le rachat de la division réacteurs d’Areva ou le projet de construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point, en Angleterre. Le groupe a assuré, en mars, que sa recapitalisation servirait « principalement » à financer ses opérations de développement sur la période 2017-2020 et à renforcer sa structure financière » contextualise le journal Le Monde .
Greenpeace reproche surtout à l’Etat d’avoir accordé ce coup de pouce stratégique sans demander des contreparties stratégiques au groupe. En attaquant à Bruxelles la décision sur le volet de trucage de concurrence, l’ONG utilise une cartouche originale, elle qui milite régulièrement pour que les filières vertes soient avantagées.