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Allonger la durée de vie des voitures en reprenant en usines des occasions. Depuis septembre dernier Renault a installé une unité dédiée à cette mission dans son usine emblématique de Flins sur Seine dans les Yvelines. Dans ce lieu de production qui a construit les premiers modèles de Dauphine, Twingo ou Clio la marque a injecté 8 millions d’euros pour ouvrir en septembre dernier ce service de reconditionnement.
Cent vingt employés répartis en deux équipes s’attèlent à cette tâche. « Le site fonctionne comme une usine de véhicules neufs, explique Jean-Philippe Bahuaud, directeur du projet Refactory. Nous avons quatre lignes de production. Les voitures avancent, sans retour en arrière. Chaque seconde compte. À leur arivée, Megane, Captur, Sandero ou Talisman subissent un check-up général de quatre-vingts points de contrôle. D’un coup de crayon blanc, le mécano signale un impact sur la carrosserie, un caoutchouc triangle à changer… Cela permet d’affiner le coût de la réparation , précise Fabien Duclot, chef de projet de cette « Factory VO », dédiée aux voitures d’occasion. Comptez de 300 € à 3 000 € environ selon l’état et la valeur du véhicule » précise Ouest France.
En huit jours les véhicules reprennent une nouvelle beauté pour ensuite être vendues en ligne : « Aujourd’hui, quelque soixante-dix voitures reconditionnées sortent chaque jour de la Factory VO. Ce n’est que le tout début, souligne Jean-Dominique Senard, président de l’alliance Renault-Nissan. D’ici à 2023, l’objectif est de passer à 180 par jour, soit 45 000 par an. Une deuxième Factory Vo doit ouvrir à Séville (Espagne), fin 2022. Renault n’est pas le premier à se lancer sur ce marché qui permet de comprimer les délais et les coûts ; poursuit Ouest France. Dès 2014, AramisAuto, filiale de Stellantis (ex-PSA), a ouvert une usine de reconditionnement dans la Drôme. Elle rénove près de 15 000 voitures par an. Tout le monde s’y met. Emil Frey, plus gros concessionnaire de France et propriétaire du site Autosphere, a ouvert l’an dernier, avec BCAuto, spécialiste de la vente de voitures aux enchères, sa première usine près de Poitiers (Vienne). Une deuxième suivra au printemps 2022, à Lens (Pas de Calais). Et trois autres sont dans les cartons. À la clé, 1 200 nouveaux emplois en trois ans. » L’idée du constructeur est ingénieuse. Elle lui permet de s’appuyer sur le marché des occasions qui dépasse largement celui du neuf.
Cent vingt employés répartis en deux équipes s’attèlent à cette tâche. « Le site fonctionne comme une usine de véhicules neufs, explique Jean-Philippe Bahuaud, directeur du projet Refactory. Nous avons quatre lignes de production. Les voitures avancent, sans retour en arrière. Chaque seconde compte. À leur arivée, Megane, Captur, Sandero ou Talisman subissent un check-up général de quatre-vingts points de contrôle. D’un coup de crayon blanc, le mécano signale un impact sur la carrosserie, un caoutchouc triangle à changer… Cela permet d’affiner le coût de la réparation , précise Fabien Duclot, chef de projet de cette « Factory VO », dédiée aux voitures d’occasion. Comptez de 300 € à 3 000 € environ selon l’état et la valeur du véhicule » précise Ouest France.
En huit jours les véhicules reprennent une nouvelle beauté pour ensuite être vendues en ligne : « Aujourd’hui, quelque soixante-dix voitures reconditionnées sortent chaque jour de la Factory VO. Ce n’est que le tout début, souligne Jean-Dominique Senard, président de l’alliance Renault-Nissan. D’ici à 2023, l’objectif est de passer à 180 par jour, soit 45 000 par an. Une deuxième Factory Vo doit ouvrir à Séville (Espagne), fin 2022. Renault n’est pas le premier à se lancer sur ce marché qui permet de comprimer les délais et les coûts ; poursuit Ouest France. Dès 2014, AramisAuto, filiale de Stellantis (ex-PSA), a ouvert une usine de reconditionnement dans la Drôme. Elle rénove près de 15 000 voitures par an. Tout le monde s’y met. Emil Frey, plus gros concessionnaire de France et propriétaire du site Autosphere, a ouvert l’an dernier, avec BCAuto, spécialiste de la vente de voitures aux enchères, sa première usine près de Poitiers (Vienne). Une deuxième suivra au printemps 2022, à Lens (Pas de Calais). Et trois autres sont dans les cartons. À la clé, 1 200 nouveaux emplois en trois ans. » L’idée du constructeur est ingénieuse. Elle lui permet de s’appuyer sur le marché des occasions qui dépasse largement celui du neuf.