Les programmations militaires sont toujours des sujets épineux et très politique à l’Assemblée nationale. Mais dans un contexte de guerre en Ukraine d’un côté et tensions budgétaires de l’autre, celle qui arrive lundi 22 mai devant les députés est d’une importance particulière. « Après des mois d’allers-retours et au moins autant de retards, la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 arrive enfin à l’Assemblée nationale, ce lundi 22 mai, où elle sera débattue durant une quinzaine de jours. C’est un texte d’une importance majeure pour les armées, puisqu’il planifie quelque 413 milliards d’euros de dépenses militaires jusqu’en 2030, dans un contexte international très dégradé à cause de la guerre en Ukraine et à un moment de grande fragilité politique pour l’exécutif, deux mois seulement après le débat sur la réforme des retraites » résume Le Monde.
Habituellement les lois de programmation militaire ne donnent pas lieu à des batailles politiques de première importance. Mais le contexte est électrique et les enjeux politiques pourraient bien se frotter aux enjeux géostratégiques. « « Je suis plutôt optimiste, même si je ne suis pas béat », estime, pour sa part, Jean-Michel Jacques, député (Renaissance) du Morbihan, désigné rapporteur du projet de loi. Cet ancien commando marine, infirmier pendant plus de vingt ans au sein des forces spéciales françaises (1988-2010) – dans les commandos Trepel et Jaubert, notamment –, a lui aussi préparé les débats à l’Assemblée nationale au millimètre. Un travail de dentellière que reflète le tableau des 229 amendements adoptés en commission. A l’issue de trente-trois heures de débats, le 12 mai, Renaissance pouvait afficher 120 amendements au compteur sans que les oppositions les plus remuantes ne soient oubliées. Les Républicains (LR), le Rassemblement national et La France insoumise (LFI) ont, à une unité près, tous obtenu le même nombre d’amendements, soit six ou sept chacun. Les écologistes n’en ont eu qu’un seul, mais sa portée se veut symboliquement importante : il concerne l’inscription, noir sur blanc, dans la LPM, du changement climatique « comme un facteur de changement profond pour les armées » » ajoute le quotidien français.
Habituellement les lois de programmation militaire ne donnent pas lieu à des batailles politiques de première importance. Mais le contexte est électrique et les enjeux politiques pourraient bien se frotter aux enjeux géostratégiques. « « Je suis plutôt optimiste, même si je ne suis pas béat », estime, pour sa part, Jean-Michel Jacques, député (Renaissance) du Morbihan, désigné rapporteur du projet de loi. Cet ancien commando marine, infirmier pendant plus de vingt ans au sein des forces spéciales françaises (1988-2010) – dans les commandos Trepel et Jaubert, notamment –, a lui aussi préparé les débats à l’Assemblée nationale au millimètre. Un travail de dentellière que reflète le tableau des 229 amendements adoptés en commission. A l’issue de trente-trois heures de débats, le 12 mai, Renaissance pouvait afficher 120 amendements au compteur sans que les oppositions les plus remuantes ne soient oubliées. Les Républicains (LR), le Rassemblement national et La France insoumise (LFI) ont, à une unité près, tous obtenu le même nombre d’amendements, soit six ou sept chacun. Les écologistes n’en ont eu qu’un seul, mais sa portée se veut symboliquement importante : il concerne l’inscription, noir sur blanc, dans la LPM, du changement climatique « comme un facteur de changement profond pour les armées » » ajoute le quotidien français.