Le passe sanitaire en entreprise pose d’autres problèmes que pour les lieux publics. En termes de conséquences sur la vie des personnes, mais aussi symboliquement. « Le gouvernement sait désormais à quoi s’en tenir : ni les syndicats ni le patronat ne sont favorables à la généralisation du passe sanitaire dans les entreprises. Envisagée pour contenir la nouvelle flambée de l’épidémie de Covid-19, cette hypothèse a été mise sur la table, lundi 20 décembre, lors d’une réunion en visioconférence entre les partenaires sociaux et Elisabeth Borne. La ministre du travail a indiqué, à l’issue de ce temps d’échange, que « rien n’[était] acté », les consultations devant se poursuivre avec les organisations de fonctionnaires et les forces politiques représentées au Parlement » explique Le Monde.
Pour les syndicats, la mesure que le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé envisager rime avec de nouveaux conflits sociaux. Sans parler de la question des contrôles, des sanctions prévues et du positionnement de fait des hiérarchies professionnelles en police sanitaire. « Le patronat, de son côté, fait également la moue. Au Medef, on exprime du scepticisme sur l’aspect « opérationnel » d’un tel dispositif. Il serait, par exemple, « irréaliste » de procéder à des vérifications « tous les jours » sur l’ensemble des collaborateurs. De nombreuses situations particulières ne sont, par ailleurs, pas simples à traiter : comment une entreprise doit-elle s’y prendre avec ses équipes de chauffeurs routiers ou de commerciaux qui sillonnent les routes en permanence ? Quid des salariés exerçant leur activité dans une société qui n’est pas leur employeur (ceux du secteur de la propreté, par exemple) ? En outre, la perspective de « sanctions disproportionnées » inspire des craintes » rapporte le quotidien.
Du côté de l’entreprise personne n’en veut donc. Les mesures incitatives voire contraignantes concernant le télétravail sont plus acceptées. Car elles entrainent une organisation supplémentaire mais permettent aux entreprises de ne pas sortir de leurs prérogatives.
Pour les syndicats, la mesure que le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé envisager rime avec de nouveaux conflits sociaux. Sans parler de la question des contrôles, des sanctions prévues et du positionnement de fait des hiérarchies professionnelles en police sanitaire. « Le patronat, de son côté, fait également la moue. Au Medef, on exprime du scepticisme sur l’aspect « opérationnel » d’un tel dispositif. Il serait, par exemple, « irréaliste » de procéder à des vérifications « tous les jours » sur l’ensemble des collaborateurs. De nombreuses situations particulières ne sont, par ailleurs, pas simples à traiter : comment une entreprise doit-elle s’y prendre avec ses équipes de chauffeurs routiers ou de commerciaux qui sillonnent les routes en permanence ? Quid des salariés exerçant leur activité dans une société qui n’est pas leur employeur (ceux du secteur de la propreté, par exemple) ? En outre, la perspective de « sanctions disproportionnées » inspire des craintes » rapporte le quotidien.
Du côté de l’entreprise personne n’en veut donc. Les mesures incitatives voire contraignantes concernant le télétravail sont plus acceptées. Car elles entrainent une organisation supplémentaire mais permettent aux entreprises de ne pas sortir de leurs prérogatives.