Depuis deux semaines, l’environnement n’a clairement pas été au cœur des débats. Les déclarations de ralliements, de barrage ou d’appels à voter pour ou contre ont empêché des discussions de fond. Une situation qui fait indéniablement de l’environnement le grand perdant de la campagne. Lors du dernier débat, où le fond n’était pas franchement accessible, cette tendance s’est confirmée. « C'est un des rares sujets à n'avoir pu donner lieu, jeudi, au moindre « fact checking ». Et pour cause : l'environnement a été totalement absent du dernier débat télévisé de la campagne présidentielle, qui s'est tenu mercredi soir. Aucun des deux candidats n'a évoqué ce thème, si ce n'est une très fugace mention des écologistes faite, en toute fin de soirée, par Emmanuel Macron dans la liste de tous ceux et de toutes celles que le candidat d'En marche a dit vouloir rallier. Une absence qui n'est pas passée inaperçue au vu des nombreuses réactions indignées ou déçues publiées sur Twitter juste après ce face-à-face » avance le quotidien Les Echos.
C’est le paradoxe perpétuel. Lorsque l’on entend parler d’environnement, c’est toujours avec des termes qui soulignent l’aspect essentiel et incontournable du sujet. Mais quand il s’agit de convaincre les électeurs ou mobiliser les foules, il est aux abonnés absents. Pas un mot donc sur le nucléaire alors que Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont sur le papier opposés dans ce domaine. Rien non plus sur l’avenir des accords sur le climat et sur le rôle que la France veut jouer alors que les Etats-Unis redeviennent une force d’inertie.
Crucial mais pas populaire ni décisif. C’est comme cela que l’on pourrait résumer la vision de l’écologie par la politique au regard de cette campagne présidentielle qui s’achève. De quoi accentuer un peu plus la fracture entre le monde militant des défenseurs de l’environnement et le grand public. Ces grands rendez-vous politiques sont pourtant l’occasion de rappeler les grands défis de notre temps.
C’est le paradoxe perpétuel. Lorsque l’on entend parler d’environnement, c’est toujours avec des termes qui soulignent l’aspect essentiel et incontournable du sujet. Mais quand il s’agit de convaincre les électeurs ou mobiliser les foules, il est aux abonnés absents. Pas un mot donc sur le nucléaire alors que Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont sur le papier opposés dans ce domaine. Rien non plus sur l’avenir des accords sur le climat et sur le rôle que la France veut jouer alors que les Etats-Unis redeviennent une force d’inertie.
Crucial mais pas populaire ni décisif. C’est comme cela que l’on pourrait résumer la vision de l’écologie par la politique au regard de cette campagne présidentielle qui s’achève. De quoi accentuer un peu plus la fracture entre le monde militant des défenseurs de l’environnement et le grand public. Ces grands rendez-vous politiques sont pourtant l’occasion de rappeler les grands défis de notre temps.