Campagne Obama 2012
Pour les ONG c’est le signe que tout est possible. Le pays de loin le plus pollueur par habitant, celui-là même qui n’avait pas ratifié le protocole de Kyoto, vient de lancer un plan ambitieux dans la lutte contre le réchauffement climatique. C’est un signe très encourageant à quelques mois de la Conférence climatique de Paris. Alors même que l’on sait qu’aucun texte contraignant ne pourra être pris tant que les pays les plus récalcitrants n’auront pas montré patte blanche, c’est en effet de bon augure pour les négociations internationales.
C’est aussi la confirmation d’une nouvelle tendance très « green » de la Maison Blanche depuis quelques semaines. « Si le développement durable a toujours été un élément fort du programme du président américain, son futur départ du bureau ovale lui permet de se lancer dans des projets plus ambitieux, et surtout moins populaires. Pour faire face à l'un des «défis clés» de notre époque, Barack Obama demande donc aux centrales électriques américaines de réduire de 32% leurs émissions de dioxyde de carbone par rapport à 2005 d'ici à 2030 » avance le quotidien Le Parisien.
C’est aussi la confirmation d’une nouvelle tendance très « green » de la Maison Blanche depuis quelques semaines. « Si le développement durable a toujours été un élément fort du programme du président américain, son futur départ du bureau ovale lui permet de se lancer dans des projets plus ambitieux, et surtout moins populaires. Pour faire face à l'un des «défis clés» de notre époque, Barack Obama demande donc aux centrales électriques américaines de réduire de 32% leurs émissions de dioxyde de carbone par rapport à 2005 d'ici à 2030 » avance le quotidien Le Parisien.
Champs de bataille politique
Alors que l’annonce a été accueillie avec enthousiasme par les associations et une grande majorité de représentants européens, elle annonce le début de la guerre des primaires pour les élections présidentielles de 2016 aux Etats-Unis.
Alors que la favorite du camp démocrate a salué l’annonce du plan, les Républicains ont pour la plupart tiqué. La situation pourrait donc se tendre puisque « les Républicains, qui contrôlent le congrès, ne sont loin d'être sur la même longueur d'ondes. Car la limite ambitieuse de 32% a provoqué la vive opposition des conservateurs, vent debout contre des mesures qu'ils jugent «disproportionnées» et «maladroites» » explique Le Parisien.
Le favori du parti Républicain, Jeb Bush, frère de l’ancien président, cité par le quotidien affirme que « les restrictions passent au-dessus des législations des Etats, supprimera d'innombrable emplois, et fera monter les prix de l'énergie pour les américains. »
Alors que la favorite du camp démocrate a salué l’annonce du plan, les Républicains ont pour la plupart tiqué. La situation pourrait donc se tendre puisque « les Républicains, qui contrôlent le congrès, ne sont loin d'être sur la même longueur d'ondes. Car la limite ambitieuse de 32% a provoqué la vive opposition des conservateurs, vent debout contre des mesures qu'ils jugent «disproportionnées» et «maladroites» » explique Le Parisien.
Le favori du parti Républicain, Jeb Bush, frère de l’ancien président, cité par le quotidien affirme que « les restrictions passent au-dessus des législations des Etats, supprimera d'innombrable emplois, et fera monter les prix de l'énergie pour les américains. »