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Faire du scrutin un coup politique plutôt que de risquer de perdre durablement. Les indépendantistes n’ont pas attendu le résultat du référendum local pour l’indépendance de l’île pour affirmer qu’il ne valait rien. Alors que c’est la troisième fois en quatre ans « La victoire du non est large, très large, trop large, diront certains, regrettant que ce dernier référendum binaire dans le cadre de l’accord de Nouméa du 5 mai 1998 ait été tronqué après l’appel à la non-participation décidé par les dirigeants indépendantistes. A la question « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? », la réponse a été non pour 96,5 % des suffrages exprimés, contre 3,5 % pour le oui. Mais, à l’inverse des deux précédentes consultations, auxquelles les électeurs calédoniens inscrits sur la liste spéciale avaient participé massivement, l’abstention s’est cette fois élevée à 56,13 %, contre 18,99 % en 2018 et 14,31 % en 2020 » note Le Monde .
Alors qu’un référendum a pour objectif de trancher par la voix du peuple une question pour déterminer la suite, c’est la troisième fois qu’au sortir du vote la Nouvelle-Calédonie conserve un équilibre des forces fragile. Pour les opposants, c’était l’objectif affiché. « Quels enseignements retenir de ce troisième référendum ? D’abord, il confirme le clivage géographique, sociologique et identitaire qui s’était exprimé lors des deux premières consultations. Il est, en quelque sorte, le miroir des deux premiers, à travers la participation et la non-participation. Il faut prendre les trois référendums comme un tout. Là où le oui s’était largement imposé lors des deux premières consultations, la consigne de ne pas aller voter a été largement suivie : en province Sud, 29,1 % de oui en 2020, 39,4 % d’abstention le 12 décembre ; en province Nord, respectivement 78,3 % et 83,2 % ; dans les îles Loyauté, 84,2 % et 95,4 % » analyse le quotidien.
Alors qu’un référendum a pour objectif de trancher par la voix du peuple une question pour déterminer la suite, c’est la troisième fois qu’au sortir du vote la Nouvelle-Calédonie conserve un équilibre des forces fragile. Pour les opposants, c’était l’objectif affiché. « Quels enseignements retenir de ce troisième référendum ? D’abord, il confirme le clivage géographique, sociologique et identitaire qui s’était exprimé lors des deux premières consultations. Il est, en quelque sorte, le miroir des deux premiers, à travers la participation et la non-participation. Il faut prendre les trois référendums comme un tout. Là où le oui s’était largement imposé lors des deux premières consultations, la consigne de ne pas aller voter a été largement suivie : en province Sud, 29,1 % de oui en 2020, 39,4 % d’abstention le 12 décembre ; en province Nord, respectivement 78,3 % et 83,2 % ; dans les îles Loyauté, 84,2 % et 95,4 % » analyse le quotidien.
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