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​Noël : cap sur une consommation durable

Sébastien Arnaud
15/12/2021



Sans aller jusqu’aux excès des « arbres morts » ou des dépenses énergétiques des guirlandes et autres décorations, les fêtes de Noël et du jour de l’an peuvent être l’occasion de se focaliser sur l’essentiel sans outrances de consommation.



Creative Commons - Pixabay
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Le plus gros camion en plastique, les dernières baskets à la mode ou une nouvelle version d’iPhone : est-ce bien nécessaire ? Alors que les discours écologistes sont vertement critiqué pour leur fâcheuse tendance à gâcher la fête, l’approche de Noël peut être l’occasion de questionner nos habitudes. Couvrir de cadeaux un enfant qui ne sera même pas content ou enthousiaste n’est pas un objectif très enthousiasmant. Pas plus que de passer près d’un mois à préparer les aspects matériels d’une fête qui est avant tout l’occasion de se retrouver en famille.
 
« Il est facile de caricaturer ce que pourraient être des fêtes de fin d'année estampillées "écolo". En associant dans l'imaginaire collectif traditions et consommation, magie et abondance, Noël fait briller les injonctions contradictoires entre nos habitudes et l'exigence de sobriété voulue par la crise climatique. Verdir son Noël reste une contribution de lutin face aux émissions colossales des pays industrialisés et des foyers les plus riches (dont les émissions de CO2 sont deux à quatre fois plus importantes que les plus modestes). Mais prendre conscience de certains excès et réfléchir à des alternatives qui nous conviennent est à la portée de tous » avance France Info.
 
Dans son article, la chaine d’info liste quelques actions ou habitudes. Par exemple, on voit que depuis quelques années les cadeaux d’occasion montent en puissance. « Selon les sondages, les Français sont entre 47% et 64% à envisager d'offrir à Noël un cadeau d'occasion. En ligne, via des sites bien connus tels que Le Bon Coin ou Vinted, où en boutiques de seconde main, telles que les ressourceries et autres magasins Emmaüs, répartis sur tout le territoire.  Pour le neuf, il convient, si l'on veut limiter son empreinte carbone, de privilégier les produits fabriqués en France et d'éviter de commander en ligne à l'autre bout du monde. Ainsi, méfions-nous des promesses vertes du géant Amazon. Si l'entreprise américaine assure qu'elle atteindra la neutralité carbone en 2040, son modèle reste très émetteur de gaz à effet de serre », continue l’article s’appuyant sur les Amis de la Terre.






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