DR Twitter Jean-Luc Mélenchon
A quelques jours de la publication de son programme chiffré, Jean-Luc Mélenchon a abordé sa vision de l’économie et le rôle qu’il souhaite donner à l’Etat sur le plateau de BFMTV . Selon lui, c’est à l’Etat de « donner un coup de manivelle » pour enclencher la machine économique. Une conception politique générale qu’il affirme aussi dans le domaine de l’écologie où il veut voir l’Etat financer à hauteur de 100 milliards d’euros la transition.
« Au micro de BFMTV, ce dimanche, le cofondateur du Parti de gauche a d’abord chiffré le coût global de cette mesure: 100 milliards d’euros. "100 milliards que M.Macron veut retirer de la dépense publique, 100 milliards que M.Fillon veut retirer de la dépense publique, moi je veux les rajouter", en a-t-il profité pour glisser » explique la chaine d’informations. Et de continuer « "D’où je le tire? C’est le plus facile", a-t-il poursuivi. "Nous avons en France un organisme qui s’appelle la Banque française d’investissement (bpiFrance, ndlr). C’est une banque qui a été créé par Pierre Moscovici, mais qui a la particularité de ne pas posséder de licence bancaire. Je signerai la licence bancaire de cette banque, qui pourra donc aussitôt aller à la Banque centrale européenne pour demander les 100 milliards dont nous avons besoin." »
Une mesure choc qui démontre une fois de plus un clivage entre ceux qui – pour schématiser - aspirent à une réduction du déficit public pour relancer la machine et ceux qui veulent que l’Etat investissent plus. Evidemment de cette dernière école, Jean-Luc Mélenchon s’appuie sur le FMI pour désamorcer les critiques que cette déclaration va provoquer : « Christine Lagarde, la directrice du FMI (…) dit elle-même que pour un euro investi de cette façon, ce sont trois euros d’activité. Donc 100 milliards = 300 milliards d’activité. Et qu’est-ce qui revient dans les caisses de l’État, ne serait-ce que via la TVA ? 60 milliards ! »
« Au micro de BFMTV, ce dimanche, le cofondateur du Parti de gauche a d’abord chiffré le coût global de cette mesure: 100 milliards d’euros. "100 milliards que M.Macron veut retirer de la dépense publique, 100 milliards que M.Fillon veut retirer de la dépense publique, moi je veux les rajouter", en a-t-il profité pour glisser » explique la chaine d’informations. Et de continuer « "D’où je le tire? C’est le plus facile", a-t-il poursuivi. "Nous avons en France un organisme qui s’appelle la Banque française d’investissement (bpiFrance, ndlr). C’est une banque qui a été créé par Pierre Moscovici, mais qui a la particularité de ne pas posséder de licence bancaire. Je signerai la licence bancaire de cette banque, qui pourra donc aussitôt aller à la Banque centrale européenne pour demander les 100 milliards dont nous avons besoin." »
Une mesure choc qui démontre une fois de plus un clivage entre ceux qui – pour schématiser - aspirent à une réduction du déficit public pour relancer la machine et ceux qui veulent que l’Etat investissent plus. Evidemment de cette dernière école, Jean-Luc Mélenchon s’appuie sur le FMI pour désamorcer les critiques que cette déclaration va provoquer : « Christine Lagarde, la directrice du FMI (…) dit elle-même que pour un euro investi de cette façon, ce sont trois euros d’activité. Donc 100 milliards = 300 milliards d’activité. Et qu’est-ce qui revient dans les caisses de l’État, ne serait-ce que via la TVA ? 60 milliards ! »