Leur rôle est devenu plus politique et médiatique et ils le savent. Les organisations de représentations des salariés et des patrons veulent regagner en influence et légitimité et se retrouvent mercredi 5 janvier pour lancer les discussions. Avec comme objectif de moderniser le paritarisme, ils veulent se mettre d’accord pour avoir plus d’impact. « L’initiative s’inscrit dans le cadre de « l’agenda autonome » que le Medef avait proposé en 2021 aux autres acteurs sociaux. Plusieurs cycles de discussions sur diverses thématiques avaient été enclenchés, dont l’un a abouti à un « accord-cadre » relatif à la formation professionnelle, il y a presque trois mois. Les échanges qui débutent mercredi portent, eux, sur le « paritarisme de gestion » et le « paritarisme de négociation » : en schématisant à grands traits, le premier vocable recouvre les institutions dans lesquelles le patronat et les syndicats exercent une responsabilité forte (par exemple l’association Unédic qui pilote l’assurance-chômage), tandis que le second désigne l’activité des partenaires sociaux visant à conclure des compromis sur une problématique donnée » explique un article du journal Le Monde .
Ces discussions ont notamment pour enjeu de démontrer à l’État que les syndicats des salariés peuvent travailler avec le patronat, ou doivent être cantonnés à une mission de représentation des branches professionnelles. « L’une des questions qui se pose désormais est de savoir si les protagonistes seront désireux de ficeler un accord ambitieux. Sous le sceau de l’anonymat, certains s’interrogent sur les intentions du Medef, soupçonné depuis quelques années d’être peu – ou moins – attaché à la négociation interprofessionnelle, les grandes entreprises n’ayant ni besoin ni envie de se référer à des accords nationaux pour conduire le dialogue social en leur sein. Les pourparlers qui s’ouvrent mercredi devraient durer au moins jusqu’à la mi-février. Cinq réunions ont été programmées, à ce stade » continue le quotidien. Et on ne peut pas dire que la confiance soit encore totalement au rendez-vous.
Ces discussions ont notamment pour enjeu de démontrer à l’État que les syndicats des salariés peuvent travailler avec le patronat, ou doivent être cantonnés à une mission de représentation des branches professionnelles. « L’une des questions qui se pose désormais est de savoir si les protagonistes seront désireux de ficeler un accord ambitieux. Sous le sceau de l’anonymat, certains s’interrogent sur les intentions du Medef, soupçonné depuis quelques années d’être peu – ou moins – attaché à la négociation interprofessionnelle, les grandes entreprises n’ayant ni besoin ni envie de se référer à des accords nationaux pour conduire le dialogue social en leur sein. Les pourparlers qui s’ouvrent mercredi devraient durer au moins jusqu’à la mi-février. Cinq réunions ont été programmées, à ce stade » continue le quotidien. Et on ne peut pas dire que la confiance soit encore totalement au rendez-vous.