Le non bio coute parfois aujourd’hui plus cher que le bio avant l’inflation. C’est bien cette observation globale qui peut expliquer la crainte des producteurs spécialisés alors que le secteur du bio a enregistré une baisse des ventes de 6,3% entre janvier et juin 2022.
« Après des années de progression, la crise inflationniste donne des sueurs froides aux producteurs de bio. Les représentants de la filière biologique accusent plusieurs enseignes de distribution de "se désengager du marché bio". De quoi redouter "de la casse dans les fermes et entreprises", ont-ils assuré dans une lettre ouverte publiée mardi 29 novembre. S'adressant à Leclerc, Coopérative U, Carrefour, Auchan, Casino, Intermarché et Cora, ces producteurs constatent "une progression de la demande pour les 'premiers prix'" portant préjudice au bio, dans un contexte "d'inflation galopante". Pour les trois organisations signataires de la lettre ouverte (Synabio, FOREBio et la FNAB), l'inflation n'est toutefois pas la seule cause du désamour récent des consommateurs pour le bio » nous apprend le portail Orange.
Les producteurs reprochent aussi aux distributeurs de brouiller les pistes en mettant en avant des produits non bio avec des étiquettes ou campagnes marketing trompeuses. Mais d’autres griefs sont aussi rapportés : « Synabio, FOREBio et la FNAB reprochent notamment à la grande distribution de démanteler ses équipes auparavant dédiées au bio, de noyer leurs produits dans "des catégories aux contours mal définis comme 'l'offre durable'", ou encore de diminuer le réassort en produits bio. Elles chiffrent cette baisse à 7,3% entre janvier et septembre 2022 » poursuit l’article.
D’un point de vue général, la hausse des prix risque d’avoir des conséquences sur la qualité des produits achetés. Car au fur et à mesure que les prix dans leur ensemble augmentent, logiquement les denrées de meilleures qualités deviennent de moins en moins accessibles. « L'inflation, en particulier celle sur les produits alimentaires (+12% sur un an en octobre, selon l'Insee), risque de dégrader la qualité de l'alimentation des Français ».
« Après des années de progression, la crise inflationniste donne des sueurs froides aux producteurs de bio. Les représentants de la filière biologique accusent plusieurs enseignes de distribution de "se désengager du marché bio". De quoi redouter "de la casse dans les fermes et entreprises", ont-ils assuré dans une lettre ouverte publiée mardi 29 novembre. S'adressant à Leclerc, Coopérative U, Carrefour, Auchan, Casino, Intermarché et Cora, ces producteurs constatent "une progression de la demande pour les 'premiers prix'" portant préjudice au bio, dans un contexte "d'inflation galopante". Pour les trois organisations signataires de la lettre ouverte (Synabio, FOREBio et la FNAB), l'inflation n'est toutefois pas la seule cause du désamour récent des consommateurs pour le bio » nous apprend le portail Orange.
Les producteurs reprochent aussi aux distributeurs de brouiller les pistes en mettant en avant des produits non bio avec des étiquettes ou campagnes marketing trompeuses. Mais d’autres griefs sont aussi rapportés : « Synabio, FOREBio et la FNAB reprochent notamment à la grande distribution de démanteler ses équipes auparavant dédiées au bio, de noyer leurs produits dans "des catégories aux contours mal définis comme 'l'offre durable'", ou encore de diminuer le réassort en produits bio. Elles chiffrent cette baisse à 7,3% entre janvier et septembre 2022 » poursuit l’article.
D’un point de vue général, la hausse des prix risque d’avoir des conséquences sur la qualité des produits achetés. Car au fur et à mesure que les prix dans leur ensemble augmentent, logiquement les denrées de meilleures qualités deviennent de moins en moins accessibles. « L'inflation, en particulier celle sur les produits alimentaires (+12% sur un an en octobre, selon l'Insee), risque de dégrader la qualité de l'alimentation des Français ».
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