​Les maladies du confinement et du télétravail mieux connues

Les conséquences sur la santé des confinements ou plus largement du télétravail sont une réalité. Avec de l’hypertension artérielle surtout, causée par la sédentarité, d’autres conséquences psychologiques et physiques se confirment. Près de deux ans après les premières alertes Covid et plus d’un an et demi après le premier confinement, les médecins ou psychologues ont assez de recul sur la situation. Même si les cas varient considérablement selon les emplois ou les politiques internes des entreprises concernant le recours au télétravail. « Des effets que les professionnels de la santé au travail observent aujourd’hui avec inquiétude. Car le télétravail, largement déployé lors des confinements successifs, se développe aujourd’hui durablement en France et favorise, chez les salariés, un mode de vie plus sédentaire. Inutile de sortir de chez soi pour se rendre au bureau, de se déplacer pour se réunir avec des collègues. Les rendez-vous avec des clients peuvent, quant à eux, avoir lieu en visioconférence depuis son salon. La plupart des journées de travail se déroulent ainsi exclusivement devant l’écran de son ordinateur. « En conséquence, beaucoup de ces télétravailleurs reconnaissent ne plus bouger », note une médecin du travail francilienne » rapporte Le Monde.
 
Trop rester assis a des conséquences graves sur la santé. Les différents professionnels interrogés par le quotidien estiment qu’au-delà de sept heures par jours les risques sont encore plus importants : « La sédentarité augmente aussi les facteurs de risques cardiovasculaires comme le surpoids, l’hypertension artérielle ou le diabète. Elle peut provoquer infarctus ou accidents vasculaires cérébraux. Elle accentue aussi les risques de développer certains cancers. » 
 
Plus répandus et plus difficiles à évaluer, les conséquences sur la santé psychologique aussi sont une réalité. Stress, dépressions, angoisses ou autres troubles peuvent être la conséquence logique d’une vie professionnelle moins sociale. Sans parler des nombreux burn out ou autres surmenages qui ont été nombreux durant les mois qui ont suivi le premier confinement.