Observer les huitres, c’est observer la mer. Cet animal marin qui filtre des quantités importantes d’eau est un excellent indicateur des grandes tendances et de la qualité des eaux. « Au sein du site expérimental du Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMA) à Argenton, dans le Finistère, l’huître creuse est l’animal le plus étudié. Sa capacité à filtrer une grande quantité d’eau de mer, et donc d’accumuler toutes sortes de polluants, en fait une espèce sentinelle qui intéresse depuis longtemps les scientifiques. Dans le registre des fléaux durables, la contamination au plastique mérite une place de choix », nous apprend Le Monde .
Des scientifiques de l’Ifremer de l’Université Bretagne Occidentale-CNRS se sont pencjhés sur les effets des plastiques sur l’huitre. « Pour évaluer les effets de ces nanoplastiques – inférieurs à 100 nanomètres etprovenant par exemple des cosmétiques, d’abrasifs industriels ou de l’utilisation d’imprimantes 3D –, ils se sont penchés sur la reproduction de l’huître creuse. Chez ce bivalve, cette fonction est particulièrement sensible aux perturbations environnementales, car sa fécondation se produit en externe, en expulsant ses gamètes dans l’eau de mer. Les résultats de l’étude publiée cet été dans le Journal Nanotoxicology ne laissent aucun doute sur la toxicité de ce type de pollution qui interagit directement avec l’animal » appuie le journal.
Le résultat le plus probant est que lorsque l’huitre est confrontée pendant une heure à des billes de minuscules billes de polystyrène, il perd la moitié de ses chances de reproduction. « Chez les mâles étudiés, la chute du nombre de spermatozoïdes mobiles peut atteindre 79 %, et ceux qui restent subissent alors une diminution de leur vitesse de nage de 62 %. Sans doute leur mobilité est-elle gênée par les nanosphères qui viennent adhérer à leur membrane externe, comme le montrent les observations réalisées par microscopie électronique à balayage ».
Les observations ont beau avoir été faites en laboratoire et n’être ainsi pas indicatives d’une situation marine, elles ne sont pas pour autant absurdes. Une part importante des centaines de millions de tonnes de plastiques produites chaque année terminent dans les Océans, sans que l’on sache évaluer les quantités présentent dans la mer.
Des scientifiques de l’Ifremer de l’Université Bretagne Occidentale-CNRS se sont pencjhés sur les effets des plastiques sur l’huitre. « Pour évaluer les effets de ces nanoplastiques – inférieurs à 100 nanomètres etprovenant par exemple des cosmétiques, d’abrasifs industriels ou de l’utilisation d’imprimantes 3D –, ils se sont penchés sur la reproduction de l’huître creuse. Chez ce bivalve, cette fonction est particulièrement sensible aux perturbations environnementales, car sa fécondation se produit en externe, en expulsant ses gamètes dans l’eau de mer. Les résultats de l’étude publiée cet été dans le Journal Nanotoxicology ne laissent aucun doute sur la toxicité de ce type de pollution qui interagit directement avec l’animal » appuie le journal.
Le résultat le plus probant est que lorsque l’huitre est confrontée pendant une heure à des billes de minuscules billes de polystyrène, il perd la moitié de ses chances de reproduction. « Chez les mâles étudiés, la chute du nombre de spermatozoïdes mobiles peut atteindre 79 %, et ceux qui restent subissent alors une diminution de leur vitesse de nage de 62 %. Sans doute leur mobilité est-elle gênée par les nanosphères qui viennent adhérer à leur membrane externe, comme le montrent les observations réalisées par microscopie électronique à balayage ».
Les observations ont beau avoir été faites en laboratoire et n’être ainsi pas indicatives d’une situation marine, elles ne sont pas pour autant absurdes. Une part importante des centaines de millions de tonnes de plastiques produites chaque année terminent dans les Océans, sans que l’on sache évaluer les quantités présentent dans la mer.