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Un anti G20 ? Alors que l’un des sujets clés de la réunion des BRICS concernait l’affranchissement de ces pays par rapport au dollar, l’annonce de nouveaux membres donne une toute autre valeur à ce projet. « Le 15ᵉ sommet du groupe des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – s’est conclu, jeudi 24 août à Johannesburg, sur l’élargissement significatif de cet attelage hétéroclite de cinq grands émergents qui représentent 40 % de la population mondiale. Six nouveaux pays vont ainsi faire leur entrée dans ce club ambitionnant d’offrir un contrepoint à un ordre international encore dominé par les Etats-Unis et l’Occident : l’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Ethiopie devraient intégrer l’organisation le 1er janvier 2024 », rapporte Le Monde.
Avec des BRICS élargis qui incluent les principaux producteurs de pétrole et plus de la moitié de la population mondiale, l’annonce n’est pas à prendre à la légère.
« Le président chinois, Xi Jinping, a salué « un élargissement historique » et prédit un « avenir radieux pour les BRICS ». Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) consécutif aux crimes commis par la Russie en Ukraine, n’avait pu faire le déplacement mais, lors d’une intervention en visioconférence, le président russe s’est félicité du « rôle et [de] l’importance [croissante] des BRICS dans le monde ». Les décisions prises lors des sommets des BRICS supposant le consensus, les pays membres ont négocié ferme jusqu’à mercredi soir pour trouver une position commune, notamment au sujet des critères d’admission à imposer aux nouveaux entrants. La longueur des pourparlers s’explique sans doute par les difficultés du club des cinq à contourner les lignes de fractures divisant un groupe dont les différences l’emportent souvent sur ce qui les rassemble », continue le quotidien français. Soulignant notamment l’opposition frontale dans de nombreux dossiers entre la Chine et l’Inde, les deux principales puissances démographiques. Mais aussi le peu d’enthousiasme de l’Arabie Saoudite, qui se verrait mieux du côté du G7 que dans cette contre assemblée.
Avec des BRICS élargis qui incluent les principaux producteurs de pétrole et plus de la moitié de la population mondiale, l’annonce n’est pas à prendre à la légère.
« Le président chinois, Xi Jinping, a salué « un élargissement historique » et prédit un « avenir radieux pour les BRICS ». Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) consécutif aux crimes commis par la Russie en Ukraine, n’avait pu faire le déplacement mais, lors d’une intervention en visioconférence, le président russe s’est félicité du « rôle et [de] l’importance [croissante] des BRICS dans le monde ». Les décisions prises lors des sommets des BRICS supposant le consensus, les pays membres ont négocié ferme jusqu’à mercredi soir pour trouver une position commune, notamment au sujet des critères d’admission à imposer aux nouveaux entrants. La longueur des pourparlers s’explique sans doute par les difficultés du club des cinq à contourner les lignes de fractures divisant un groupe dont les différences l’emportent souvent sur ce qui les rassemble », continue le quotidien français. Soulignant notamment l’opposition frontale dans de nombreux dossiers entre la Chine et l’Inde, les deux principales puissances démographiques. Mais aussi le peu d’enthousiasme de l’Arabie Saoudite, qui se verrait mieux du côté du G7 que dans cette contre assemblée.
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