La technologie pourrait-t-elle sauver les petites lignes reculées ? Depuis que la première ligne de train à hydrogène a été inaugurée en Allemagne, l’alternative est sérieusement envisagée. Mais face à ce qui se présente comme une solution miracle, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports ( FNAUT) dresse un bilan plus prudent. « La présentation récente de l'autorail à hydrogène a immédiatement suscité l'intérêt des responsables nationaux et régionaux des transports. Mais une contre-expertise du rapport Simian est nécessaire. Selon le rapport Simian, le train à hydrogène disposerait de deux atouts majeurs : il serait « 100 % écologique » puisqu'il n'émettrait « que de la vapeur d'eau » (ni particules, ni CO2) ; son utilisation permettrait d'éviter l'électrification coûteuse des « petites lignes » ferroviaires » commence la FNAUT par communiqué.
Si l’option est prometteuse, plusieurs aspects doivent être mis en avant. A ce titre la Fédération liste « les nombreux handicaps » qui « ne peuvent être ignorés ». « La traction à l'hydrogène est-elle vraiment écologiquement performante ? Elle n'est « verte » que si l'électricité utilisée est elle-même « verte », c'est-à-dire produite en utilisant des énergies renouvelables ; Le train à hydrogène a-t-il la puissance nécessaire pour franchir les fortes rampes des « petites lignes » non électrifiées, situées le plus souvent dans des régions montagneuses ? ; Comment maintenir ces « petites lignes » si leurs coûts d'exploitation par la SNCF, déjà prohibitifs, risquent d'augmenter avec l'introduction de la traction à l'hydrogène ? »
Des interrogations absolument clés et qui doivent être étudiées de près. D’autant qu’en termes d’émissions de CO2, le recours au ferroviaire tel qu’il fonctionne aujourd’hui est une solution d’avenir. Le révolutionner n’est pas prioritaire dans la mesure où seulement 1% des émissions de CO2 sont issus du ferroviaire.
Si l’option est prometteuse, plusieurs aspects doivent être mis en avant. A ce titre la Fédération liste « les nombreux handicaps » qui « ne peuvent être ignorés ». « La traction à l'hydrogène est-elle vraiment écologiquement performante ? Elle n'est « verte » que si l'électricité utilisée est elle-même « verte », c'est-à-dire produite en utilisant des énergies renouvelables ; Le train à hydrogène a-t-il la puissance nécessaire pour franchir les fortes rampes des « petites lignes » non électrifiées, situées le plus souvent dans des régions montagneuses ? ; Comment maintenir ces « petites lignes » si leurs coûts d'exploitation par la SNCF, déjà prohibitifs, risquent d'augmenter avec l'introduction de la traction à l'hydrogène ? »
Des interrogations absolument clés et qui doivent être étudiées de près. D’autant qu’en termes d’émissions de CO2, le recours au ferroviaire tel qu’il fonctionne aujourd’hui est une solution d’avenir. Le révolutionner n’est pas prioritaire dans la mesure où seulement 1% des émissions de CO2 sont issus du ferroviaire.