Puisqu’il s’agit du résumé des dernières analyses scientifiques, on n’apprend rien de nouveau dans un rapport du GIEC. En revanche, on y trouve une synthèse précieuse de la littérature scientifique concernant le changement climatique. Et a ce titre, le sixième rapport qui a été publié lundi 20 mars 2023 fait autorité.
« Le Giec commence par rappeler la situation actuelle : les activités humaines, notamment la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz, ont émis des gaz à effet de serre à un rythme croissant, atteignant une concentration du CO2 dans l'atmosphère "la plus élevée depuis au moins 2 millions d'années". En résulte, et ce de manière "incontestable", un réchauffement de la température moyenne sur Terre de +1,1°C par rapport à la période 1850-1900, ainsi qu'une hausse du niveau de la mer de 20 centimètres entre 1901 et 2018. Le Giec précise que la hausse attribuée aux activités humaines est de 1,07°C » rapporte franceinfo . La chaine publique a publié un article qui résume les grandes lignes du document.
On note un ton particulièrement bien senti pour pousser à l’action. Sans catastrophisme inutile, le dernier rapport montre que malgré les nombreuses conséquences agir n’est pas inutile. Tout en rappelant que l’action n’est pas à la hauteur des enjeux. « De nombreux pays ont déclaré leur intention d'atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle, mais "peu de politiques sont en place actuellement pour tenir cette promesse", souligne encore le Giec, qui pointe du doigt l'"écart" entre les engagements et leur mise en œuvre. Si cet écart persistait, il nous ferait franchir la barre des +1,5°C au cours du siècle et nous conduirait vers un réchauffement de 3,2°C en 2100, expose le rapport. Le Giec ajoute que les prévisions d'émissions de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles extraites dans les sites déjà existants "dépasseraient le budget carbone restant pour [maintenir le réchauffement à] 1,5°C" » ajoute l’article.
Et les experts d’ajouter que les années 2020 sont clés avec 2030 comme horizon pour atteindre des objectifs de chute des émissions.
« Le Giec commence par rappeler la situation actuelle : les activités humaines, notamment la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz, ont émis des gaz à effet de serre à un rythme croissant, atteignant une concentration du CO2 dans l'atmosphère "la plus élevée depuis au moins 2 millions d'années". En résulte, et ce de manière "incontestable", un réchauffement de la température moyenne sur Terre de +1,1°C par rapport à la période 1850-1900, ainsi qu'une hausse du niveau de la mer de 20 centimètres entre 1901 et 2018. Le Giec précise que la hausse attribuée aux activités humaines est de 1,07°C » rapporte franceinfo . La chaine publique a publié un article qui résume les grandes lignes du document.
On note un ton particulièrement bien senti pour pousser à l’action. Sans catastrophisme inutile, le dernier rapport montre que malgré les nombreuses conséquences agir n’est pas inutile. Tout en rappelant que l’action n’est pas à la hauteur des enjeux. « De nombreux pays ont déclaré leur intention d'atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle, mais "peu de politiques sont en place actuellement pour tenir cette promesse", souligne encore le Giec, qui pointe du doigt l'"écart" entre les engagements et leur mise en œuvre. Si cet écart persistait, il nous ferait franchir la barre des +1,5°C au cours du siècle et nous conduirait vers un réchauffement de 3,2°C en 2100, expose le rapport. Le Giec ajoute que les prévisions d'émissions de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles extraites dans les sites déjà existants "dépasseraient le budget carbone restant pour [maintenir le réchauffement à] 1,5°C" » ajoute l’article.
Et les experts d’ajouter que les années 2020 sont clés avec 2030 comme horizon pour atteindre des objectifs de chute des émissions.