L’Allemagne a bel et bien engagé sa sortie du nucléaire qui doit être prévue pour 2021. L’objectif est fixé mais les défis se multiplient. Samedi 25 avril, note Le Monde, deux manifestations aux demandes opposées se sont tenues. D’abord à Berlin, deux syndicats ont appelé à manifester contre la direction que prend le gouvernement dans le secteur de l’énergie. Ils estiment que cent mille emplois sont menacés dans les secteurs liés au charbon. A quelques centaines de kilomètres, en Rhénanie du Nord, « les écologistes espèrent mobiliser plusieurs milliers de personnes afin de former une chaîne humaine de 7,5 kilomètres, sur la mine de lignite à ciel ouvert de Garzweiler. Eux veulent protester contre la politique énergétique de Berlin, mais parce qu’elle fait la part trop belle au… charbon » rapporte le quotidien français.
Sans nucléaire ni charbon, le secteur est fragilisé
« C’est une des conséquences de la sortie du nucléaire, prévue pour 2021. Celui-ci doit progressivement être remplacé par des énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, biomasse…) et par des centrales thermiques classiques pour les jours sans vent ni soleil. Si possible des centrales au gaz peu polluantes » continue l’article.
A l’heure de la transition énergétique, remplacer le nucléaire par le charbon passe de moins en moins auprès de l’opinion publique et particulièrement des militants écologistes. Pourtant, dans une équation politique insolvable, le gouvernement veut protéger les emplois du secteur sans utiliser ni nucléaire ni charbon. Pour l’heure mission impossible donc. Les mécontentements grondent et amènent à une situation qui fragilise le processus de transition énergétique. Tant que le plan de transition n’est pas économiquement viable avec des retombées importantes sur l’emploi, Berlin sera dans l’impasse.
En France, la situation allemande est montrée comme exemple à ne pas suivre par le gouvernement qui veut s’appuyer sur le nucléaire pour faire disparaitre le charbon et laisser ensuite la place au renouvelable.
A l’heure de la transition énergétique, remplacer le nucléaire par le charbon passe de moins en moins auprès de l’opinion publique et particulièrement des militants écologistes. Pourtant, dans une équation politique insolvable, le gouvernement veut protéger les emplois du secteur sans utiliser ni nucléaire ni charbon. Pour l’heure mission impossible donc. Les mécontentements grondent et amènent à une situation qui fragilise le processus de transition énergétique. Tant que le plan de transition n’est pas économiquement viable avec des retombées importantes sur l’emploi, Berlin sera dans l’impasse.
En France, la situation allemande est montrée comme exemple à ne pas suivre par le gouvernement qui veut s’appuyer sur le nucléaire pour faire disparaitre le charbon et laisser ensuite la place au renouvelable.