Qu’il semble loin le temps où Donald Trump annonçait un rapprochement historique avec la Corée du Nord. « La Corée du Nord a tiré jeudi 13 avril un missile balistique, ce qui a déclenché une alerte dans l’île japonaise septentrionale de Hokkaido, dont les habitants ont été priés de se mettre à l’abri. « Evacuez immédiatement. Evacuez immédiatement », a ordonné le gouvernement japonais dans un message, priant les résidents de Hokkaido de s’abriter dans des immeubles ou sous terre, et précisant que le missile devait tomber vers 8 heures (1 heure en France). Des sirènes stridentes ont résonné à Sapporo et dans les villes de l’île d’Hokkaido, au nord du Japon. Les gardes-côtes japonais et des responsables locaux à Hokkaido ont toutefois fait savoir peu après qu’il n’y avait aucun danger. « Après confirmation de l’information, il n’y a aucune possibilité pour que le missile tombe sur Hokkaido ou sur des zones voisines », a déclaré la mairie de la ville d’Asahikawa, à Hokkaido, citant le réseau d’urgence du gouvernement national » rapporte l’AFP.
Si très rapidement les autorités japonaises ont ajouté qu’il n’y avait pas de risque que le missile ne tombe sur leur territoire, cette scène surréaliste résume bien le cap pris par Pyongyang. « La Corée du Nord a multiplié les essais d’armes ces derniers mois, faisant monter la tension avec Séoul et Washington, qui ont de leur côté renforcé leur coopération militaire et mené de vastes manœuvres conjointes dans la région. Lundi, le leader nord-coréen, Kim Jong-un, avait appelé à accroître les capacités de son pays en matière de dissuasion pour contrer « l’escalade des manœuvres des impérialistes américains et des traîtres, pantins sud-coréens pour déclencher une guerre d’agression », selon l’agence de presse officielle KCNA. Depuis le 23 mars, Pyongyang a notamment affirmé avoir mené trois tests d’un drone sous-marin d’attaque nucléaire capable de « produire un tsunami radioactif de grande ampleur ». Le régime a également dit avoir procédé au lancement d’un missile balistique intercontinental (ICBM) le 16 mars. En 2022, la Corée du Nord s’est déclaré puissance nucléaire « irréversible », enterrant ainsi toute négociation sur la dénucléarisation du pays » ajoute l’agence de presse française.
Si très rapidement les autorités japonaises ont ajouté qu’il n’y avait pas de risque que le missile ne tombe sur leur territoire, cette scène surréaliste résume bien le cap pris par Pyongyang. « La Corée du Nord a multiplié les essais d’armes ces derniers mois, faisant monter la tension avec Séoul et Washington, qui ont de leur côté renforcé leur coopération militaire et mené de vastes manœuvres conjointes dans la région. Lundi, le leader nord-coréen, Kim Jong-un, avait appelé à accroître les capacités de son pays en matière de dissuasion pour contrer « l’escalade des manœuvres des impérialistes américains et des traîtres, pantins sud-coréens pour déclencher une guerre d’agression », selon l’agence de presse officielle KCNA. Depuis le 23 mars, Pyongyang a notamment affirmé avoir mené trois tests d’un drone sous-marin d’attaque nucléaire capable de « produire un tsunami radioactif de grande ampleur ». Le régime a également dit avoir procédé au lancement d’un missile balistique intercontinental (ICBM) le 16 mars. En 2022, la Corée du Nord s’est déclaré puissance nucléaire « irréversible », enterrant ainsi toute négociation sur la dénucléarisation du pays » ajoute l’agence de presse française.