Ce sera payant pour les deux roues et encore plus cher pour les voitures. Une nouvelle offensive de la Mairie de Paris sur les véhicules accentue les tensions autour d’un dossier déjà tendu. « A Paris, garer sa voiture sur une place dans la rue va coûter 50 % de plus dès le 1er août, sauf pour ceux qui ont une carte de résident. Les contraventions vont passer de 50 à 75 euros dans le centre de Paris, de 35 à 50 euros dans les arrondissements extérieurs. Le stationnement dans les bois de Vincennes et de Boulogne va devenir payant à l’automne. Début 2022, enfin, les possesseurs de motos et de scooters devront eux aussi payer pour laisser leurs véhicules sur la voie publique, sauf s’ils sont électriques » rapporte Le Monde.
Pour la Mairie qui mise sur la popularité de ce type de mesure pour les Parisiens sans voiture, la prise de risque politique est un peu plus importante avec cette mesure anti deux roues. « Le projet doit être soumis au Conseil de Paris, début juillet. Son adoption ne fait pas de doute, compte tenu du consensus sur le sujet au sein de la majorité rose-rouge-verte qui dirige la capitale. Les quelques élus macronistes pourraient aussi approuver ce plan, eux qui militent de longue date pour que le stationnement des deux-roues à moteur devienne payant » explique le quotidien.
Prouvant sa suite dans les idées, la Mairie de Paris revient sur un projet de stationnement payant pour les motos et scooters qui avait été envisagé en 2014 avant de renoncer face aux critiques de l’époque : « La situation change en 2018. Cette année-là, une jeune association, Ras le scoot, met en évidence les nuisances provoquées par les scooters. Au même moment, deux communes voisines de Paris, Vincennes et Charenton (Val-de-Marne), rendent payant le stationnement des deux-roues à moteur. La ville de Paris, de son côté, commence à se montrer moins tolérante, notamment en verbalisant les scooters et les motos empruntant les couloirs de bus et les pistes cyclables. La montée des préoccupations environnementales et le poids grandissant des écologistes font le reste. En 2020, à quelques jours du second tour des municipales, Mme Hidalgo finit par lâcher que, « personnellement », elle est « plutôt favorable » au stationnement payant des deux-roues motorisés. » Entre 2 et 3 euros de l’heure selon les arrondissements, les recettes espérées devraient permettre de compenser les pertes de revenus causées par l’érosion du nombre de places.
Pour la Mairie qui mise sur la popularité de ce type de mesure pour les Parisiens sans voiture, la prise de risque politique est un peu plus importante avec cette mesure anti deux roues. « Le projet doit être soumis au Conseil de Paris, début juillet. Son adoption ne fait pas de doute, compte tenu du consensus sur le sujet au sein de la majorité rose-rouge-verte qui dirige la capitale. Les quelques élus macronistes pourraient aussi approuver ce plan, eux qui militent de longue date pour que le stationnement des deux-roues à moteur devienne payant » explique le quotidien.
Prouvant sa suite dans les idées, la Mairie de Paris revient sur un projet de stationnement payant pour les motos et scooters qui avait été envisagé en 2014 avant de renoncer face aux critiques de l’époque : « La situation change en 2018. Cette année-là, une jeune association, Ras le scoot, met en évidence les nuisances provoquées par les scooters. Au même moment, deux communes voisines de Paris, Vincennes et Charenton (Val-de-Marne), rendent payant le stationnement des deux-roues à moteur. La ville de Paris, de son côté, commence à se montrer moins tolérante, notamment en verbalisant les scooters et les motos empruntant les couloirs de bus et les pistes cyclables. La montée des préoccupations environnementales et le poids grandissant des écologistes font le reste. En 2020, à quelques jours du second tour des municipales, Mme Hidalgo finit par lâcher que, « personnellement », elle est « plutôt favorable » au stationnement payant des deux-roues motorisés. » Entre 2 et 3 euros de l’heure selon les arrondissements, les recettes espérées devraient permettre de compenser les pertes de revenus causées par l’érosion du nombre de places.