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Le mot d’ordre tacite avec les Outre-Mer est de souligner leur place dans les spécificités de notre pays. Du moins c’était le mot d’ordre, tant il semble que les dernières semaines ont acté une rupture sans précédent. Il suffit de voir la façon avec laquelle le gouvernement présente la visite du ministre dédié là-bas pour s’en convaincre. « Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu est arrivé dimanche 28 novembre en Guadeloupe, secouée par une grave crise sociale comme la Martinique voisine, montrant « fermeté » et « volonté de dialogue » avec l’intersyndicale qu’il rencontrera ce lundi. Le ministre a atterri à Pointe-à-Pitre en milieu d’après-midi et se rendra ensuite en Martinique, également secouée par des blocages, violences et pillages depuis une semaine. La nuit de samedi à dimanche a cependant été plus calme dans les deux îles distantes de 120 km. Né du refus de l’obligation vaccination pour soignants et pompiers, le mouvement s’est étendu à des revendications politiques et sociales, notamment contre la vie chère, dans ces îles françaises des Caraïbes au fort taux de chômage, en particulier chez les jeunes », raconte Ouest France .
Les rencontres avec des représentants locaux et de syndicats vont se multiplier pour circonscrire l’incendie politique qui a été entretenu par les déclarations publiques à l’emporte-pièce. Une tache qui s’annonce complexe alors que la visite annoncée doit durer une journée.
« Sébastien Lecornu doit aussi s’entretenir lundi en Guadeloupe avec « des élus locaux et des acteurs économiques », a indiqué le ministère, comme le lendemain en Martinique où il rencontrera également l’intersyndicale. Le ministre, qui a déclenché l’ire des oppositions en métropole en indiquant vendredi que le gouvernement était « prêt » à évoquer la question de davantage d’autonomie pour la Guadeloupe, sera de retour mercredi à Paris, a précisé le ministère. En Martinique, l’intersyndicale, l’État et les élus locaux ont signé un « accord de méthode » pour tenter de sortir de la crise, a indiqué la préfecture dans un communiqué. Il « fixe la date, le lieu et la composition de 7 ateliers thématiques », dont la santé, la jeunesse et la vie chère, qui ont « pour objectif de trouver des solutions ». « En particulier sur les conditions de mise en œuvre de l’obligation vaccinale » précise la préfecture de Martinique » poursuit Ouest France. Blosqué entre la volonté d’être ferme sur les règles sanitaires et une situation politique qui nécessite de l’apaisement, le gouvernement n’a pas les leviers nécessaires pour l’apaisement.
Les rencontres avec des représentants locaux et de syndicats vont se multiplier pour circonscrire l’incendie politique qui a été entretenu par les déclarations publiques à l’emporte-pièce. Une tache qui s’annonce complexe alors que la visite annoncée doit durer une journée.
« Sébastien Lecornu doit aussi s’entretenir lundi en Guadeloupe avec « des élus locaux et des acteurs économiques », a indiqué le ministère, comme le lendemain en Martinique où il rencontrera également l’intersyndicale. Le ministre, qui a déclenché l’ire des oppositions en métropole en indiquant vendredi que le gouvernement était « prêt » à évoquer la question de davantage d’autonomie pour la Guadeloupe, sera de retour mercredi à Paris, a précisé le ministère. En Martinique, l’intersyndicale, l’État et les élus locaux ont signé un « accord de méthode » pour tenter de sortir de la crise, a indiqué la préfecture dans un communiqué. Il « fixe la date, le lieu et la composition de 7 ateliers thématiques », dont la santé, la jeunesse et la vie chère, qui ont « pour objectif de trouver des solutions ». « En particulier sur les conditions de mise en œuvre de l’obligation vaccinale » précise la préfecture de Martinique » poursuit Ouest France. Blosqué entre la volonté d’être ferme sur les règles sanitaires et une situation politique qui nécessite de l’apaisement, le gouvernement n’a pas les leviers nécessaires pour l’apaisement.