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Il n’est pas fréquent que le plus haut responsable des Nations Unies appelle à équiper en matériel militaire un pays. Lors de son passage au Niger dans le cadre d’une visite régionale, Antonio Guterres a lancé un appel à la communauté internationale à soutenir le pays en première ligne face à des menaces terroristes. « S'exprimant après avoir rencontré le Président du Niger, Mohamed Bazoum, il a déclaré que « la communauté internationale doit réaliser » que le terrorisme n'est « pas seulement une question régionale ou africaine, mais bien une menace globale ». Il a réitéré son appel à davantage de ressources pour s'attaquer au problème, affirmant que « la paix, la stabilité et la prospérité du Niger et de l'ensemble du Sahel représentent une priorité absolue pour les Nations Unies ». Le Président Mohamed Bazoum a reconnu l'engagement de M. Guterres à trouver une solution au problème du terrorisme qui est « dynamique et a évolué ». « Nous devons adapter notre réponse », a-t-il ajouté » rapporte l’ONU par communiqué.
C’est l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou qui a été chargé par l’Union africaine et l’ONY d’évaluer les questions de sécurité dans la région du Sahel et d’élaborer une série de recommandations pour faire face. « L'ONU affirme que l'insécurité au Niger est alimentée par divers acteurs et que, comme l'a noté le chef de l'ONU, « les populations civiles sont souvent les premières victimes » lorsque la violence frappe. Les chiffres suggèrent que près de huit victimes d'attaques sur dix sont des civils. Plusieurs groupes armés extrémistes opèrent principalement dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Diffa, respectivement dans le nord-ouest, le sud et le sud-est du pays. Dans la région de Maradi, au sud, des groupes armés opérant depuis le Nigéria traversent fréquemment la frontière pour effectuer des raids ; les bandits armés au Niger constituent également une menace importante » ajoute le texte.
C’est l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou qui a été chargé par l’Union africaine et l’ONY d’évaluer les questions de sécurité dans la région du Sahel et d’élaborer une série de recommandations pour faire face. « L'ONU affirme que l'insécurité au Niger est alimentée par divers acteurs et que, comme l'a noté le chef de l'ONU, « les populations civiles sont souvent les premières victimes » lorsque la violence frappe. Les chiffres suggèrent que près de huit victimes d'attaques sur dix sont des civils. Plusieurs groupes armés extrémistes opèrent principalement dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Diffa, respectivement dans le nord-ouest, le sud et le sud-est du pays. Dans la région de Maradi, au sud, des groupes armés opérant depuis le Nigéria traversent fréquemment la frontière pour effectuer des raids ; les bandits armés au Niger constituent également une menace importante » ajoute le texte.