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A Bruxelles, Finance Watch plaide pour que la réglementation européenne soit plus sévère concernant les prêts à la consommation. « La publicité trompeuse et prédatrice donne souvent l’impression que les prêts de faible valeur, tels que les prêts sur salaire et les systèmes d’achat immédiat avec paiement différé, sont simples et ne présentent aucun risque. Mais, en réalité, ils sont excessivement risqués pour les consommateurs qui y ont généralement recours », avance un responsable de l’association cité par un communiqué.
Pour appuyer son plaidoyer, l’association a lancé une opération de test des pratiques des entreprises dans plusieurs pays européens. « Entre décembre 2021 et février 2022, l’association a demandé à des « clients mystères » de faire des demandes de crédits en France, en Italie, au Danemark et en République tchèque. Résultat : sur 126 offres analysées, l’immense majorité (95 % des cas) n’affichait pas de manière visible les informations sur les conséquences en cas de défaut et de retard de paiement. Les coûts associés aux prêts n’étaient pas non plus indiqués dans plus de la moitié des cas. L’ONG pointe aussi un manque de vérification de la solvabilité des ménages avant que les prêts soient accordés. Dans 68 % des cas, la société ne procédait pas à une analyse « adéquate » du budget du ménage », relaye le quotidien Sud Ouest .
Les crédits à la consommation ne sont pas les seuls concernés, Finance Watch a aussi étudié le marketing et les explications autour des cartes à débit différé que proposent la majorité des établissements bancaires : « Elle estime que les cartes ne sont « pas identifiées comme un produit de crédit mais plutôt comme une carte bancaire ordinaire », ce qui serait « une forme de publicité trompeuse ». L’ONG appelle donc à « placer la protection des citoyens les plus pauvres au cœur de la Directive sur le crédit à la consommation », qui doit être renforcée dans les prochains mois. »
Pour appuyer son plaidoyer, l’association a lancé une opération de test des pratiques des entreprises dans plusieurs pays européens. « Entre décembre 2021 et février 2022, l’association a demandé à des « clients mystères » de faire des demandes de crédits en France, en Italie, au Danemark et en République tchèque. Résultat : sur 126 offres analysées, l’immense majorité (95 % des cas) n’affichait pas de manière visible les informations sur les conséquences en cas de défaut et de retard de paiement. Les coûts associés aux prêts n’étaient pas non plus indiqués dans plus de la moitié des cas. L’ONG pointe aussi un manque de vérification de la solvabilité des ménages avant que les prêts soient accordés. Dans 68 % des cas, la société ne procédait pas à une analyse « adéquate » du budget du ménage », relaye le quotidien Sud Ouest .
Les crédits à la consommation ne sont pas les seuls concernés, Finance Watch a aussi étudié le marketing et les explications autour des cartes à débit différé que proposent la majorité des établissements bancaires : « Elle estime que les cartes ne sont « pas identifiées comme un produit de crédit mais plutôt comme une carte bancaire ordinaire », ce qui serait « une forme de publicité trompeuse ». L’ONG appelle donc à « placer la protection des citoyens les plus pauvres au cœur de la Directive sur le crédit à la consommation », qui doit être renforcée dans les prochains mois. »