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Encore un effet de mode sur les questions environnementales qui risque d’être contre-productif. A moins de vivre dans une grotte, nous avons tous entendu dire ces derniers mois que notre consommation internet et particulièrement de films en streaming avait un impact environnemental fort. Le message est martelé au fur et à mesure que les plateformes de vidéos à la demande explose on nous explique que notre nouvelle habitude est problématique, quitte à irriter. « Regarder un film sur Netflix, c’est comme rouler 400 mètres en voiture. Le slogan claque. Depuis que notre hebdomadaire dominical a repris cette formule, on entend dans la campagne sur la loi CO2 des avis horrifiés de citoyens écrasés sous le poids d’une écologie culpabilisante. On savait que les voitures détruisaient notre climat. Comme les sacs plastiques. Les chaudières à mazout. Le béton. La viande. Les voyages en avion. Et les voyages tout court finalement. Et maintenant, si vous restez chez vous, penard devant la télé, sauf à lire de vieux romans de deuxième main à la lumière d’une bougie, le chauffage coupé, vous êtes aussi un assassin de la planète. A ce stade, le suicide collectif devient forcément la seule option raisonnable pour répondre aux injonctions de XR et autres prophètes des lendemains qui s’effondrent » jette un éditorial publié par Le Temps.
L’auteur de ce billet marque un point en soulignant le côté rabat joie et contre-productif des militants pour l’environnement. Car si leur objectif est que de plus en plus de personnes participent à l’effort collectif, il est nécessaire d’arrêter de miser constamment sur la sidération et la peur. Encore plus lorsque les slogans alarmistes sont basés sur des données contestables. « Mais pourquoi alors cette infernale équation planèticide? Selon le «Shift Project » à l’origine du calcul, on a tenu compte du mix électrique mondial pour compter vos émissions de CO2. Ainsi, lorsque vous allumez votre télévision, les culpabilisateurs calculent vos émissions de gaz à effet de serre comme si vous utilisiez le courant électrique de Shanghai, pas des plus propres. On est à la limite de l’escroquerie intellectuelle » appuie le journal suisse.
Une fois de plus il est clair que limiter notre consommation fait partie de la solution. Mais c’est surtout sur le levier de la production que cela se joue, inutile de biaiser le débat.
L’auteur de ce billet marque un point en soulignant le côté rabat joie et contre-productif des militants pour l’environnement. Car si leur objectif est que de plus en plus de personnes participent à l’effort collectif, il est nécessaire d’arrêter de miser constamment sur la sidération et la peur. Encore plus lorsque les slogans alarmistes sont basés sur des données contestables. « Mais pourquoi alors cette infernale équation planèticide? Selon le «Shift Project » à l’origine du calcul, on a tenu compte du mix électrique mondial pour compter vos émissions de CO2. Ainsi, lorsque vous allumez votre télévision, les culpabilisateurs calculent vos émissions de gaz à effet de serre comme si vous utilisiez le courant électrique de Shanghai, pas des plus propres. On est à la limite de l’escroquerie intellectuelle » appuie le journal suisse.
Une fois de plus il est clair que limiter notre consommation fait partie de la solution. Mais c’est surtout sur le levier de la production que cela se joue, inutile de biaiser le débat.