EDF garde le cap sur un doublement de ses capacités en éolien d’ici 2030. La filiale Energies Nouvelles (EDF EN) vient en effet d’annoncer que des négociations avancées étaient en cours avec les actionnaires de Futuren, entreprise française spécialiste de l’éolien. « Dans un premier temps, EDF EN rachètera la part de ces majoritaires, expliquent les deux sociétés. Une fois l’opération réalisée, la filiale d’EDF lancera une offre publique d’achat simplifiée sur la totalité du capital. Les prix proposés de 1,15 euro par action et de 9,37 euros par obligation convertible en actions (Oceane) font ressortir une prime de 39 % par rapport aux derniers cours » révèle le journal Le Monde.
Futuren intéresse EDF depuis peu de temps. Très endettée, la société sort à peine la tête de l’eau. Elle a notamment rejeté une offre de rachat de l’australien Macquarie en 2013. Une décision qui s’avère rétrospectivement judicieuse puisque désormais les conditions sont optimales. « L’électricien, qui va intégrer la centaine de salariés de la société, escompte des synergies représentant environ 10 % du prix d’acquisition (soit 30 millions d’euros) grâce à un meilleur pilotage des parcs de Futuren et dans le développement des projets en cours, notamment hors de France » précise le quotidien français.
L’énorme atout de Futuren repose en effet sur son développement à l’étranger. En plus d’accroitre de cinq points d’un coup les capacités d’EDF dans l’éolien ( de 15% à 20%), elle permet de mettre un pied à l’étranger où sont installés un tiers de ses infrastructures. « M. Cahuzac (patron de la filiale Energies Nouvelles ndlr)estime que les actifs de Futuren « complètent tout à fait nos activités ». Avec l’Allemagne en ligne de mire. L’ex-Theolia y détient 140 MW de capacités, qui seront les premiers véritables actifs éoliens d’EDF EN dans ce pays. Mais il veut aller plus loin outre-Rhin, où il envisage d’autres acquisitions, « principalement » des acteurs ayant un portefeuille de projets en développement. »
Futuren intéresse EDF depuis peu de temps. Très endettée, la société sort à peine la tête de l’eau. Elle a notamment rejeté une offre de rachat de l’australien Macquarie en 2013. Une décision qui s’avère rétrospectivement judicieuse puisque désormais les conditions sont optimales. « L’électricien, qui va intégrer la centaine de salariés de la société, escompte des synergies représentant environ 10 % du prix d’acquisition (soit 30 millions d’euros) grâce à un meilleur pilotage des parcs de Futuren et dans le développement des projets en cours, notamment hors de France » précise le quotidien français.
L’énorme atout de Futuren repose en effet sur son développement à l’étranger. En plus d’accroitre de cinq points d’un coup les capacités d’EDF dans l’éolien ( de 15% à 20%), elle permet de mettre un pied à l’étranger où sont installés un tiers de ses infrastructures. « M. Cahuzac (patron de la filiale Energies Nouvelles ndlr)estime que les actifs de Futuren « complètent tout à fait nos activités ». Avec l’Allemagne en ligne de mire. L’ex-Theolia y détient 140 MW de capacités, qui seront les premiers véritables actifs éoliens d’EDF EN dans ce pays. Mais il veut aller plus loin outre-Rhin, où il envisage d’autres acquisitions, « principalement » des acteurs ayant un portefeuille de projets en développement. »