Alors que l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et le Comité de la protection du milieu marin (MEPC) étaient sur le point de se réunir, la fédération d’association France nature environnement (FNE) a publié un communiqué pour souligner l’urgence de mettre à niveau le secteur maritime : « L'enjeu est de taille : le transport maritime est à la traîne et se doit de mener (enfin) une politique volontariste pour réduire ses nuisances sur notre santé et l'environnement. »
« Fioul lourd, diesel marin... les carburants des navires ont une teneur en soufre jusqu'à 3 500 fois plus élevée que le diesel que nous mettons dans nos voitures. Une fois brûlé, ce carburant rejette du dioxyde de soufre, un polluant réglementé, connu pour son impact sanitaire (maladies respiratoires, bronchites, irritations de la gorge) et environnemental (pluies acides) important » continue le texte.
Pour les militants, deux enjeux principaux doivent émerger pour commencer à faire évoluer le secteur du transport maritime. D’abord, lit-on, il faut « déterminer la date d'application du taux maximal de soufre à 0,5 % pour toutes les mers du globe (hors zones SECA déjà à 0,1%). Le comité de la protection du milieu marin (MEPC) de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) doit choisir entre une application en 2020 ou en 2025. »
D’après le communiqué, « un report de 5 ans pourrait entrainer 200.000 morts prématurées dans le monde selon une étude réalisée par des chercheurs américains et finlandais. C'est pourquoi, France Nature Environnement enjoint l'OMI à appliquer cette règle dès 2020, une demande également soutenue par l'association européenne des ports ESPO »
Enfin, FNE affirme que le deuxième enjeu de taille est de « préciser le suivi des émissions de gaz à effet de serre du transport maritime à travers une définition de la mise en place d'un mécanisme mondial de surveillance, de déclaration et de vérification voté en avril dernier. Seulement, la solidité, la transparence et la cohérence du mécanisme risquent de ne pas être au rendez-vous du fait d'inquiétants signaux des supposés meilleurs élèves. »
« Fioul lourd, diesel marin... les carburants des navires ont une teneur en soufre jusqu'à 3 500 fois plus élevée que le diesel que nous mettons dans nos voitures. Une fois brûlé, ce carburant rejette du dioxyde de soufre, un polluant réglementé, connu pour son impact sanitaire (maladies respiratoires, bronchites, irritations de la gorge) et environnemental (pluies acides) important » continue le texte.
Pour les militants, deux enjeux principaux doivent émerger pour commencer à faire évoluer le secteur du transport maritime. D’abord, lit-on, il faut « déterminer la date d'application du taux maximal de soufre à 0,5 % pour toutes les mers du globe (hors zones SECA déjà à 0,1%). Le comité de la protection du milieu marin (MEPC) de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) doit choisir entre une application en 2020 ou en 2025. »
D’après le communiqué, « un report de 5 ans pourrait entrainer 200.000 morts prématurées dans le monde selon une étude réalisée par des chercheurs américains et finlandais. C'est pourquoi, France Nature Environnement enjoint l'OMI à appliquer cette règle dès 2020, une demande également soutenue par l'association européenne des ports ESPO »
Enfin, FNE affirme que le deuxième enjeu de taille est de « préciser le suivi des émissions de gaz à effet de serre du transport maritime à travers une définition de la mise en place d'un mécanisme mondial de surveillance, de déclaration et de vérification voté en avril dernier. Seulement, la solidité, la transparence et la cohérence du mécanisme risquent de ne pas être au rendez-vous du fait d'inquiétants signaux des supposés meilleurs élèves. »