Chaque moi, Edf voit son portefeuille de client s’éroder de 150 000 clients. Une chute vertigineuse treize années après l’ouverture de la concurrence. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) donne ce chiffre dans une note publiée lundi 23 novembre. Toujours largement en tête du secteur, le groupe public n’arrive pas à freiner la tendance. « A la fin 2019, l’électricien compte toujours 27,2 millions de clients, mais est en baisse de 8 % sur deux ans. Derrière, son rival Engie poursuit sa croissance avec 4,8 millions de clients soit une hausse de 19 % sur cette même période. Total, qui a racheté en 2018 Direct Energie, progresse très rapidement, avec 3,3 millions de clients et une croissance de 51 %. On trouve ensuite le fournisseur italien ENI, avec 590 000 clients, en hausse de 159 % également sur deux ans » résume Le Monde .
La situation est paradoxale. Car en plus des trois grands groupes qui courent après les parts de marchés d’EDF, une myriade de petits fournisseurs proposent leurs services. Sur les 48 fournisseurs d’électricité actifs en France, la grande majorité a moins de 50 000 clients. Une donnée qui est épinglée par la CRE qui estime qu’il faudrait plus réguler l’accès au marché avec cinq ou six acteurs. Une situation qui permettrait de mieux surveiller les acteurs et de mettre un terme aux nombreux abus.
Près de quinze ans après l’ouverture à la concurrence, les bénéfices pour les consommateurs sont moins évidents qu’annoncés. Les offres sont de plus en plus variées et difficiles à comparer les unes avec les autres. « Cette complexité inquiète les associations de consommateurs et le médiateur de l’énergie, qui notent que les trois principaux concurrents d’EDF ont été épinglés pour du démarchage mensonger et des pratiques commerciales douteuses. Cette tendance a toutes les chances de s’accroître. D’abord, la structure du marché de l’énergie ne permet pas vraiment de faire la différence sur les prix : les offres proposées par les fournisseurs alternatifs à EDF ne permettent d’économiser qu’entre 5 % et 6 % en moyenne sur la facture. Ensuite, parce que les opérateurs vont pouvoir proposer à partir de 2021 des offres indexées sur le prix de marché, dites « dynamiques » » explique Le Monde. Une situation qui ne consolera pas les syndicats d’EDF qui s’attendent à un vaste plan social.
La situation est paradoxale. Car en plus des trois grands groupes qui courent après les parts de marchés d’EDF, une myriade de petits fournisseurs proposent leurs services. Sur les 48 fournisseurs d’électricité actifs en France, la grande majorité a moins de 50 000 clients. Une donnée qui est épinglée par la CRE qui estime qu’il faudrait plus réguler l’accès au marché avec cinq ou six acteurs. Une situation qui permettrait de mieux surveiller les acteurs et de mettre un terme aux nombreux abus.
Près de quinze ans après l’ouverture à la concurrence, les bénéfices pour les consommateurs sont moins évidents qu’annoncés. Les offres sont de plus en plus variées et difficiles à comparer les unes avec les autres. « Cette complexité inquiète les associations de consommateurs et le médiateur de l’énergie, qui notent que les trois principaux concurrents d’EDF ont été épinglés pour du démarchage mensonger et des pratiques commerciales douteuses. Cette tendance a toutes les chances de s’accroître. D’abord, la structure du marché de l’énergie ne permet pas vraiment de faire la différence sur les prix : les offres proposées par les fournisseurs alternatifs à EDF ne permettent d’économiser qu’entre 5 % et 6 % en moyenne sur la facture. Ensuite, parce que les opérateurs vont pouvoir proposer à partir de 2021 des offres indexées sur le prix de marché, dites « dynamiques » » explique Le Monde. Une situation qui ne consolera pas les syndicats d’EDF qui s’attendent à un vaste plan social.