La mort du lion Cecil a fait parler d’elle dans le monde entier. Les réseaux sociaux, les médias et les associations se sont emparés de l’histoire de ce dentiste américain qui a abattu l’animal au Zimbabwe.
« La pression médiatique a poussé plusieurs compagnies aériennes à s'exprimer publiquement sur le transport de trophées animaliers. En effet, les chasseurs qui repartent d'Afrique voyagent en emportant avec eux des trophées de chasse. Les compagnies aériennes sont donc complices de leurs méfaits » explique l’ONG 30 millions d’amis par communiqué.
« La pression médiatique a poussé plusieurs compagnies aériennes à s'exprimer publiquement sur le transport de trophées animaliers. En effet, les chasseurs qui repartent d'Afrique voyagent en emportant avec eux des trophées de chasse. Les compagnies aériennes sont donc complices de leurs méfaits » explique l’ONG 30 millions d’amis par communiqué.
Les compagnies ne veulent pas être complices
« Les compagnies Delta, American Airlines, United Continental et Air Canada ont pris la décision d'interdire les trophées « de lion, de léopard, d'éléphant, de rhinocéros et de buffle d'Inde » à leur bord à partir du 4 août 2015. Une prise de parole dont l'effet est relativement limité car American Airlines ne dessert pas le continent africain et United seulement le Nigéria mais qui a au-moins le mérite d'encourager les autres compagnies à suivre cette direction » continue le texte.
Si d’un point de vue de la RSE, la décision est intéressante, car elle montre que des compagnies sont prêtes à proscrire des comportements pourtant légaux, elle en dit beaucoup surtout sur le force de l’emballement médiatique. Sans un tel ramdam il y a fort à parier que la pratique aurait continué.
A noter que des voix se sont aussi élevées pour relativiser l’affaire et inviter à prendre un peu de recul. Un zimbabwéen qui étudie aux Etats-Unis a signé un article publié dans les pages débats du New York Times intitulé « Au Zimbabwe, nous ne pleurons pas les lions . » L’auteur s’étonne du bruit de l’affaire alors que peu d’Américains savent situer son pays. Il explique enfin que les lions peuvent aussi être un danger pour les populations du pays.
Si d’un point de vue de la RSE, la décision est intéressante, car elle montre que des compagnies sont prêtes à proscrire des comportements pourtant légaux, elle en dit beaucoup surtout sur le force de l’emballement médiatique. Sans un tel ramdam il y a fort à parier que la pratique aurait continué.
A noter que des voix se sont aussi élevées pour relativiser l’affaire et inviter à prendre un peu de recul. Un zimbabwéen qui étudie aux Etats-Unis a signé un article publié dans les pages débats du New York Times intitulé « Au Zimbabwe, nous ne pleurons pas les lions . » L’auteur s’étonne du bruit de l’affaire alors que peu d’Américains savent situer son pays. Il explique enfin que les lions peuvent aussi être un danger pour les populations du pays.