Le projet entre en phase industrielle. « Elyse Energy, spécialiste européen des carburants bas-carbone, annonce le développement du projet industriel BioTJet pour produire des carburants aéronautiques durables en partenariat avec IFP Energies nouvelles, AVRIL et BioNext. BioTJet capitalise sur le procédé BioTfueL®, testé et validé dans le cadre du projet éponyme mené de 2010 à 2021. Face à l'urgence climatique, le transport aérien est engagé dans la décarbonation de son activité. En complément de la sobriété énergétique, le recours à des carburants durables, faiblement émetteurs de gaz à effet de serre, jouera un rôle pivot pour assurer la pérennité du secteur » annonce IFP Energies nouvelles dans un communiqué.
Si la technologie était déjà annoncée, l’annonce d’une commercialisation à des niveaux industriels d’ici 2027 donne une tout autre ampleur au projet. « Piloté par Elyse Energy, le projet BioTJet vise à construire et opérer la première unité industrielle française de production de biokérosène avancé, à partir de biomasse durable, composée de résidus issus majoritairement de la sylviculture locale et de déchets de bois en fin de vie. A horizon 2027, le projet BioTJet ambitionne de fournir aux acteurs du transport aérien un volume de biokérosène durable équivalent à 30% de la consommation annuelle d'un aéroport comme Bordeaux Mérignac, ainsi que des produits dérivés pour les secteurs routiers et maritimes, mais aussi pour l'industrie » lit-on plus loin.
L’utilisation de bois en fin de vie, et donc non utilisable à des fins alimentaires, est un argument intéressant pour le procédé « combinant torréfaction, gazéification et synthèse Fischer-Tropsch, pour la production de carburants aéronautiques durables et de co-produits comme le bio-naphta, utilisable dans la chimie verte. »
Alors que la recherche est encore en cours, les parties prenantes annoncent la mise au point d’un carburant permettant de réduire « d’au moins 70% en cycle de vie par rapport au kérosène conventionnel » et la créations de « plusieurs centaines d’emplois pérennes et locaux, principalement dans la filière bois ».
Si la technologie était déjà annoncée, l’annonce d’une commercialisation à des niveaux industriels d’ici 2027 donne une tout autre ampleur au projet. « Piloté par Elyse Energy, le projet BioTJet vise à construire et opérer la première unité industrielle française de production de biokérosène avancé, à partir de biomasse durable, composée de résidus issus majoritairement de la sylviculture locale et de déchets de bois en fin de vie. A horizon 2027, le projet BioTJet ambitionne de fournir aux acteurs du transport aérien un volume de biokérosène durable équivalent à 30% de la consommation annuelle d'un aéroport comme Bordeaux Mérignac, ainsi que des produits dérivés pour les secteurs routiers et maritimes, mais aussi pour l'industrie » lit-on plus loin.
L’utilisation de bois en fin de vie, et donc non utilisable à des fins alimentaires, est un argument intéressant pour le procédé « combinant torréfaction, gazéification et synthèse Fischer-Tropsch, pour la production de carburants aéronautiques durables et de co-produits comme le bio-naphta, utilisable dans la chimie verte. »
Alors que la recherche est encore en cours, les parties prenantes annoncent la mise au point d’un carburant permettant de réduire « d’au moins 70% en cycle de vie par rapport au kérosène conventionnel » et la créations de « plusieurs centaines d’emplois pérennes et locaux, principalement dans la filière bois ».