Il y a un mois presque jour pour jour, la Ligue pour la protection des oiseaux avait prévenu. Si les autorisations étaient validées, des recours seraient déposés pour les empêcher. « Des chasses traditionnelles d'oiseaux sont à nouveau autorisées dans plusieurs départements, selon des arrêtés publiés ce vendredi au Journal officiel par le ministère de la Transition écologique. Alors que début août, le Conseil d'État avait annulé plusieurs autorisations de chasse avec des filets (pantes) ou des cages (matoles), les jugeant non conformes "aux exigences du droit européen relatif à la protection des oiseaux", ces techniques sont à nouveau autorisées pour capturer notamment l'alouette des champs dans une série de départements Il s'agit de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques. Au total, plus de 100 000 alouettes des champs pourront être capturées pendant la saison 2021-2022 » raconte FranceInfo .
La décision était attendue, raison pour laquelle la LPO avait prévenu le 16 septembre dernier qu’elle agirait si elle était confirmée. « La LPO va bien évidemment déposer dès aujourd’hui un recours auprès du Conseil d’État pour demander à nouveau la suspension puis l’annulation de ces arrêtés illégaux au regard du droit européen. Mais ces chasses traditionnelles vont hélas pouvoir reprendre le temps de la procédure, d’autant plus que comme à son habitude, l’État s’est arrangé pour publier les arrêtés à la veille de leur application (et toujours un vendredi..) pour laisser quelques semaines aux chasseurs avant que la justice ne puisse se prononcer sur leur légalité et les interdire. Cette fois il a encore rendu la chose plus complexe en prenant autant d’arrêtés que de techniques de piégeage et de départements afin de nous compliquer la tâche » explique par communiqué l’association. Ajoutant que la décision est prise par « cynisme électoral » : « L’unique objectif d’Emmanuel Macron étant d’amadouer les chasseurs à l’approche des Présidentielles en échange de la garantie que leur Fédération nationale ne soutiendra pas officiellement l’un de ses principaux rivaux ouvertement pro-chasse : Xavier Bertrand, pour le pas le nommer. »
La décision était attendue, raison pour laquelle la LPO avait prévenu le 16 septembre dernier qu’elle agirait si elle était confirmée. « La LPO va bien évidemment déposer dès aujourd’hui un recours auprès du Conseil d’État pour demander à nouveau la suspension puis l’annulation de ces arrêtés illégaux au regard du droit européen. Mais ces chasses traditionnelles vont hélas pouvoir reprendre le temps de la procédure, d’autant plus que comme à son habitude, l’État s’est arrangé pour publier les arrêtés à la veille de leur application (et toujours un vendredi..) pour laisser quelques semaines aux chasseurs avant que la justice ne puisse se prononcer sur leur légalité et les interdire. Cette fois il a encore rendu la chose plus complexe en prenant autant d’arrêtés que de techniques de piégeage et de départements afin de nous compliquer la tâche » explique par communiqué l’association. Ajoutant que la décision est prise par « cynisme électoral » : « L’unique objectif d’Emmanuel Macron étant d’amadouer les chasseurs à l’approche des Présidentielles en échange de la garantie que leur Fédération nationale ne soutiendra pas officiellement l’un de ses principaux rivaux ouvertement pro-chasse : Xavier Bertrand, pour le pas le nommer. »