La justice commence à donner sa version de l’affaire des moteurs Diesel modifiés du groupe Volkswagen. La décision rendue par un tribunal américain de Détroit démontre une fois de plus tout le sérieux de cette affaire. L’une des personnes jugées responsable, un ingénieur, a en effet été reconnu coupable des charges à son encontre et a été condamné à 200 000 dollars d’amende et quarante mois de prison. « Après sa libération, il sera également soumis à un régime de liberté surveillée pendant deux ans et pourra en outre être expulsé vers l'Allemagne, a-t-on précisé de même source. James Liang, 63 ans, avait plaidé coupable en septembre et encourait une peine maximale de 5 ans de prison et 250.000 dollars d'amende. Mais comme il avait choisi de coopérer avec la justice américaine dans l'enquête, l'accusation n'avait requis que trois ans de prison et 20.000 dollars d'amende » précise La Tribune.
L’ingénieur en question travaillait en Allemagne au département qui développait le diesel pour le groupe. Il est l’une des sept personnes inculpées par la justice américaine dans ce dossier. « Son avocat, Daniel Nixon, avait souligné que sa collaboration avait permis d'inculper d'autres responsables du groupe automobile allemand dont Olivier Schmidt. Ce dernier, arrêté en début d'année aux Etats-Unis, a aussi choisi de plaider coupable en août et attend sa sentence qui doit être prononcée le 6 décembre » ajoute La Tribune, laissant présager des peines encore plus lourdes pour les autres.
Cette peine exemplaire s’ajoute aux 22 milliards d’euros d’amendes que le constructeur a dû payer aux autorités des Etats-Unis pour manipulations délibérées des moteurs afin de passer les contrôles de pollution. Plus le temps passe, plus il apparait évident au monde de l’automobile que les effets à court termes de la fraude ont de lourdes conséquences.
L’ingénieur en question travaillait en Allemagne au département qui développait le diesel pour le groupe. Il est l’une des sept personnes inculpées par la justice américaine dans ce dossier. « Son avocat, Daniel Nixon, avait souligné que sa collaboration avait permis d'inculper d'autres responsables du groupe automobile allemand dont Olivier Schmidt. Ce dernier, arrêté en début d'année aux Etats-Unis, a aussi choisi de plaider coupable en août et attend sa sentence qui doit être prononcée le 6 décembre » ajoute La Tribune, laissant présager des peines encore plus lourdes pour les autres.
Cette peine exemplaire s’ajoute aux 22 milliards d’euros d’amendes que le constructeur a dû payer aux autorités des Etats-Unis pour manipulations délibérées des moteurs afin de passer les contrôles de pollution. Plus le temps passe, plus il apparait évident au monde de l’automobile que les effets à court termes de la fraude ont de lourdes conséquences.