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Les publicitaires habitués aux slogans anglophones ont été servis. « A 9h30 heures ce matin, 40 activistes de Greeenpeace France sont arrivés sur un camion de pompiers et ont déployé la grande échelle pour monter sur le Palais des festivals. Symbole du déni des agences de publicité face à l’urgence climatique, le chien du célèbre mème « This is fine » était cette fois en haut de l’échelle. En parallèle, deux activistes ont déployé une banderole couleur feu proclamant « fossil fuel ads are burning the planet )», à proximité de la scène » raconte l’ONG dans un communiqué dédié à cette action coup de poing qui a eu lieu jeudi 23 juin.
Les militants sont intervenus à l’occasion du festival international de la créativité, sorte de sommet de la pub qui a lieu pour la quatrième fois dans la ville.
« Les agences de publicité ne peuvent plus ignorer leur responsabilité dans le changement climatique. Les entreprises fossiles détruisent le climat et le secteur de la publicité est complice ! Il est temps de choisir son camp : les agences seront-elles du côté du vieux monde qui lutte pour maintenir ses profits au détriment des générations futures, ou bien en tête de file du combat pour l’avenir ? », a ainsi lancé Edina Ifticen, responsable énergies fossiles de l’ONG.
« En acceptant de travailler pour des entreprises climaticides, les agences de publicité contribuent à diffuser leur greenwashing. Elles laissent croire au public que « tout va bien », que tout est sous contrôle : elles permettent aux majors pétrolières et gazières de communiquer sur leur prétendu virage énergétique, aux compagnies aériennes de nous faire acheter des vols low cost pour un week-end, aux constructeurs automobiles de nous vendre des voitures toujours plus grosses et polluantes. Cette stratégie fructueuse mais court-termiste n’est pas sans conséquences sur le climat. Une étude sur une campagne publicitaire du constructeur automobile Audi a par exemple montré que la campagne avait conduit à la vente de 137 700 voitures, ce qui correspond à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre de plus de cinq millions de tonnes équivalent CO2 » poursuit le communiqué de Greenpeace.
Les militants sont intervenus à l’occasion du festival international de la créativité, sorte de sommet de la pub qui a lieu pour la quatrième fois dans la ville.
« Les agences de publicité ne peuvent plus ignorer leur responsabilité dans le changement climatique. Les entreprises fossiles détruisent le climat et le secteur de la publicité est complice ! Il est temps de choisir son camp : les agences seront-elles du côté du vieux monde qui lutte pour maintenir ses profits au détriment des générations futures, ou bien en tête de file du combat pour l’avenir ? », a ainsi lancé Edina Ifticen, responsable énergies fossiles de l’ONG.
« En acceptant de travailler pour des entreprises climaticides, les agences de publicité contribuent à diffuser leur greenwashing. Elles laissent croire au public que « tout va bien », que tout est sous contrôle : elles permettent aux majors pétrolières et gazières de communiquer sur leur prétendu virage énergétique, aux compagnies aériennes de nous faire acheter des vols low cost pour un week-end, aux constructeurs automobiles de nous vendre des voitures toujours plus grosses et polluantes. Cette stratégie fructueuse mais court-termiste n’est pas sans conséquences sur le climat. Une étude sur une campagne publicitaire du constructeur automobile Audi a par exemple montré que la campagne avait conduit à la vente de 137 700 voitures, ce qui correspond à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre de plus de cinq millions de tonnes équivalent CO2 » poursuit le communiqué de Greenpeace.