Pas besoin d’un grand champ ou d’un vaste parc pour développer la viodiversité en ville. « Même si beaucoup en avaient l’intuition, jusqu’ici, il n’existait pas de preuve que le verdissement des villes pouvait atténuer les effets néfastes de l’urbanisation. Alors, pour le prouver, des chercheurs de l’université de Melbourne ont mené une expérimentation, dont ils viennent de publier les résultats dans la revue Ecological Solutions and Evidence », relève France Info.
L’intérêt de cette étude repose sur le fait qu’elle a observé les effets d’une petite parcelle de 195m2 en pleine ville et a proximité d’une artère très fréquentée. « Juste avant, ils avaient compté les insectes présents dans la zone. Au bout de trois ans, le nombre d’espèces d’insectes avait été multiplié par sept ! Il y en avait 94 précisément, dont 91 indigènes de l'État de Victoria. Et ce même si, côté plantes, il ne restait que neuf espèces sur les 12 mises en terre trois ans plus tôt. Autre bonne nouvelle : la présence de prédateurs et parasitoïdes qui régulent les populations d'insectes nuisibles. C'est "un excellent signal écologique, selon le docteur Mata l'un des auteurs de l'étude, prouvant que les interactions appropriées ont bien lieu" », ajoute la chaine publique d’info.
Grâce au retour des insectes et donc de la pollinisation, les effets sur la biodiversité sont de plus en plus vertueux : « Cette biodiversité participe à tous les échanges d’énergie, d’eau, de matière entre la biosphère et l’atmosphère, c’est donc aussi une alliée du climat via la photosynthèse (qui permet de capter et stocker le carbone) et via l’évapotranspiration des végétaux qui rafraîchit l’air en période chaude ! Une autre étude publiée en 2022 avait établi que replanter de la végétation en ville compense le taux de réchauffement urbain de 0,13°C par décennie en Europe. À Chicago, après une vague de chaleur en 1995, une augmentation de forêt a contribué, là aussi, à réduire le réchauffement urbain d’environ 0,084°C par décennie. »
L’intérêt de cette étude repose sur le fait qu’elle a observé les effets d’une petite parcelle de 195m2 en pleine ville et a proximité d’une artère très fréquentée. « Juste avant, ils avaient compté les insectes présents dans la zone. Au bout de trois ans, le nombre d’espèces d’insectes avait été multiplié par sept ! Il y en avait 94 précisément, dont 91 indigènes de l'État de Victoria. Et ce même si, côté plantes, il ne restait que neuf espèces sur les 12 mises en terre trois ans plus tôt. Autre bonne nouvelle : la présence de prédateurs et parasitoïdes qui régulent les populations d'insectes nuisibles. C'est "un excellent signal écologique, selon le docteur Mata l'un des auteurs de l'étude, prouvant que les interactions appropriées ont bien lieu" », ajoute la chaine publique d’info.
Grâce au retour des insectes et donc de la pollinisation, les effets sur la biodiversité sont de plus en plus vertueux : « Cette biodiversité participe à tous les échanges d’énergie, d’eau, de matière entre la biosphère et l’atmosphère, c’est donc aussi une alliée du climat via la photosynthèse (qui permet de capter et stocker le carbone) et via l’évapotranspiration des végétaux qui rafraîchit l’air en période chaude ! Une autre étude publiée en 2022 avait établi que replanter de la végétation en ville compense le taux de réchauffement urbain de 0,13°C par décennie en Europe. À Chicago, après une vague de chaleur en 1995, une augmentation de forêt a contribué, là aussi, à réduire le réchauffement urbain d’environ 0,084°C par décennie. »