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​Vapoter n’est pas la meilleure solution anti-tabac, dit le Haut Conseil de la santé publique

Sébastien Arnaud
07/01/2022



Malgré les milliers de cas de personnes qui sont parvenues à se détourner des cigarettes traditionnelles pour vapoter, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a publié un avis critique à son encontre. D’après l’institution, il ne faut pas présenter les vapoteuses comme des solutions anti-tabac.



Creative Commons - Pixabay
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N’en déplaise à ceux qui ont fait le pas. Et n’en déplaise non plus à ceux qui n’avaient jamais réussi auparavant à arrêter ou diminuer leur consommation de tabac, les autorités sanitaires ne valident pas le vapotage. « Elle a séduit de nombreux fumeurs depuis son apparition il y a quelques années. Pourtant, la cigarette électronique ne doit pas être proposée comme outil de sevrage du tabac, selon le Haut Conseil de la santé publique. Dans un avis publié mardi 4 janvier, le HCSP indique que "les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer [les cigarettes électroniques] comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé".  Après un avis favorable à l'utilisation de cette méthode publiée en 2016, le Haut Conseil estime donc cinq ans plus tard que l'outil n'est finalement pas optimal », relève La Dépêche.
 
S’il s’agit d’un avis médical ou du moins d’une doctrine générale, l’instance sanitaire réalise que son conseil va à l’encontre de ce qui est intuitif pour de nombreux fumeurs. Mais selon elle, l’enjeu est de bien souligner que les vapoteuses ne sont pas un outil médical. « Le Haut Conseil estime que "les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique se doivent d'utiliser des traitements médicamenteux ou non ayant prouvé leur efficacité". Un avis qui tranche avec les habitudes de beaucoup de Français. Néanmoins, le HCSP ne remet pas en cause dans leur entièreté les cigarettes électroniques. "Elles peuvent être utilisées en dehors (ou en complément) d'une prise en charge dans le cadre du système de soins", indique-t-il » poursuite le journal local. Face à la ruée des grands groupes, y compris de tabac, et les jeunes générations qui se tournent presque immédiatement vers les vapoteuses, le HCSP choisit la prudence. 






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